Vote de l’Assemblée législative en Grèce le 21 juin 2011 : témoignage
Témoignage reçu sur la messagerie d’EL DIABLO :
Je suis à Athènes, tout le monde est très inquiet, et il y a de quoi.
J'ai assisté, à la télévision, au débat et au vote: 155 « oui » ça me rappelait le vote des pleins pouvoirs à Pétain, vote effectue par la chambre élue en 1936...
Juste après, sur CNN qui rapportait le débat, j'ai entendu (mais je mettrai encore un vague espoir d'avoir mal entendu): « Now they can sale beaches and islands » (maintenant ils peuvent vendre les plages et les iles)
En effet les privatisations annoncees ne suffiront pas: les 50 milliards ne sont qu'une très faible partie de la « dette », et les services publics, les entreprises publiques seront bradees (come en France autoroutes, banques, industries...)
Mais il reste l'immense littoral grec, parsemé d'iles, ilots, criques, plages, etc., ou d'innombrables familles ont leur taverne et leur « domatio » On les expulsera, par expropriation ou divers motifs (archéologiques, écologiques, concurrence, tsunami ou autres), on fermera ces établissements, fermera les plages, etc.
Un rapide calcul montre qu’il y a un potentiel intéressant.
Donc, on force un pays à s'endetter en détruisant ses productions (chantiers navals, textiles, chimie, agriculture) et en maintenant une monnaie surévaluée (excitant importation et déficit extérieur), ceci grâce à une oligarchie et une classe politique totalement corrompue aux intérêts étrangers et financiers.
Puis on force un remboursement ultra rapide en exigeant le bradage de ses terres.
La violence est enclenchée: cette action de « main basse » sur un pays, soit réduit a l'esclavage ou l'exil la population, soit déclenchera un conflit. Pour finir, les USA et l'Allemagne instrumentalisent la menace turque pour les forcer à accepter le diktat.
L'Europe, c'est la guerre et la misère.
Jacques M.