Assemblée Générale de l’ONU : ANTI-CAPITALISME et ANTI-IMPÉRIALISME le discours historique de Xiomara CASTRO présidente du HONDURAS
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Le discours mémorable de la nouvelle présidente socialiste du Honduras, Xiomara Castro fera sans doute Histoire au même titre que celui de Lavrov. Cela confirme la tendance de l’affirmation d’une grande ligne souverainiste et anti-impérialiste au niveau international, en clair opposition avec les manœuvres de l’impérialisme atlantiste sur le déclin. Qui plus les orientations socialistes du nouveau pouvoir au cœur de l’Amérique Centrale et anciennement un bastion militaire des USA est un signe clair du début de la fin des diktats de leur empire sur le monde et fait honneur au grand axe de la pensée socialiste initié par l’homonyme de la présidente, Fidel Castro : Socialisme ou barbarie, Patrie ou la mort nous vaincrons!
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Discours de la présidente socialiste hondurienne Xiomara Castro à la 77ème Assemblée Générale de l’ONU : anticapitalisme et anti-impérialisme
Le 20 octobre 2022
Monsieur le Président de l’Assemblée générale,
Monsieur le Secrétaire général de cette organisation des Nations unies.
Mesdames et Messieurs les Chefs d’État,
Représentants et Délégués présents,
Citoyens du monde.
Je me tiens devant cette tribune mondiale, dans ce qui représente pour mon pays un fait historique, non seulement parce que je suis la première femme à avoir l’honneur de diriger notre nation d’Amérique centrale, mais aussi parce que je représente le premier gouvernement démocratiquement élu, Après 13 ans de dictature : Le coup d’État de 2009 chargé de meurtres cruels et d’escadrons de la mort, deux fraudes électorales, une pandémie et deux ouragans.
Il est impossible de comprendre les Honduriennes, les Honduriens et les grandes caravanes de migrants sans reconnaître ce contexte de cruelle souffrance que nous avons dû traverser.
Mais la démocratie électorale ne suffit pas à assurer le bien-être matériel et spirituel de notre peuple.
Treize ans de dictature sous la tutelle de la communauté internationale ont conduit le pays à multiplier par six sa dette publique et à atteindre le taux de pauvreté de 74 %, le plus élevé de l’histoire du Honduras.
Cinq compatriotes sur dix vivent dans l’extrême pauvreté. Mais il est clair qu’aucun de ces chiffres n’impressionne personne dans un monde qui vit aujourd’hui sous la dictature monétaire, où des mesures draconiennes de discipline fiscale sont imposées aux plus pauvres, ce qui accroît les souffrances des masses arriérées, Et le capital spéculatif n’a pas de limites.
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