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El Diablo

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CE QUE NOS LECTEURS DOIVENT SAVOIR :

Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

Si, par mégarde, un manquement à ces règles venait à apparaitre nous vous remercions de bien vouloir nous le signaler afin que nous procédions aux rectifications nécessaires. 

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Bertolt Brecht

Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.

Proverbe chinois

Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

Guy Bedos 

« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

Archives

 

Publié par El Diablo

 

 

Frappes sur la dissuasion nucléaire russe, déploiement de soldats et d’avions français en Ukraine, ordres de l’OTAN de bombarder la Russie :

stopper l’escalade mortelle

vers la guerre nucléaire et mondiale.

Macron en avant garde de l’OTAN et des USA a annoncé et mis en œuvre le déploiement de soldats français sur le sol ukrainien, puis récemment revendiquer de cibler et bombarder l’ensemble de la Russie avec des bombes et missiles français. Il y ajoute en poussant encore plus loin l’escalade qu’il veut déployer des chasseurs bombardiers mirage 2000 modernisé dans le ciel ukrainiens. Des déclarations permettant ainsi aux chancelleries de l’Union Européenne, puis à Washington de reconnaitre officiellement ce que les observateurs constatent depuis des semaines et des mois sur le terrain. Ces derniers jours c’est ainsi la maison blanche qui a officialisé qu’elle ne s’oppose pas à ce que les armes américaines frappent directement la population russe. De fait, le ciblage, l’armement, la mise en œuvre des missiles à longues portées, des tanks et de leur système d’armes, de l’artillerie de précisions ne peuvent être réalisés sans la présence des militaires entrainés de l’OTAN ainsi que des spécialistes du complexe militaro industriel au plus près des combats. Alors que le ministre de la défense allemand, Pistorius, claironne que la guerre mondiale est inévitable avant 2029 appelant la remilitarisation de l’Allemagne, il pourrait être démenti. Nous sommes en effet à minuit de l’horloge de l’apocalypse nucléaire d’une troisième guerre mondiale. A moins que la mobilisation populaire ne défendent la paix. En rappelant que notre argent, c’est pour nos salaires, pas pour la guerre.

Il est vrai que ledit Macron peut s’appuyer sur le vote honteux des crédits de guerres incluant le bloc social impérialiste et libéral impérialiste du PCF au coté du PS et EELV du 30 novembre 2022, et sur les déclarations renouvelée de la “gauche” qui avec Roussel proclame le soutien militaire du régime de Kiev, ce régime installé par l’OTAN et appuyé sur les néo nazi ukrainien qui persécute les communistes (Fabien Roussel le 30mai 2024 “Il y a un agresseur, la Russie et un agressé, l’Ukraine. Nous devons soutenir l’Ukraine pour qu’elle puisse se défendre. Il n’y a aucune ambiguïté !”Manon Aubry le 23 mai 2024: ‘Oui, le soutien doit être infaillible sur les plans financier, militaire et logistique’.)

POURSUIVRE LA LECTURE :

 

Les initiatives guerrières de MACRON dénoncées par les partis de l'opposition

Déclarations de Macron sur l’aide à l’Ukraine : «on a le sentiment qu'il a envie d’une guerre», estime Marine Le Pen

La présidente du groupe Rassemblement national a dénoncé le 7 juin les propos tenus la veille par le président français, qui a annoncé son intention d’envoyer des avions de combat et de former une brigade de 4 500 soldats ukrainiens. Des initiatives également dénoncées par d’autres opposants au président français.

«Envoyer des militaires sur le sol ukrainien, c'est évidemment prendre le risque qu'ils soient des cibles». Le 7 juin sur les ondes de RTL, Marine Le Pen s’est insurgée contre les déclarations présidentielles tenues la veille. Si elle n’a pas montré d’hostilité à l’idée d’aider Kiev, notamment de former ses soldats, la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale s’est cependant fermement opposée à tout envoi d’instructeurs français en Ukraine.

Marine Le Pen s’est déclarée «frappée par la légèreté avec laquelle Emmanuel Macron évoque la perte potentielle de militaires français». La veille, lors d'une interview au 20h des chaînes TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé qu’il comptait livrer à Kiev des avions de chasse Mirage 2000, ainsi que former et équiper une brigade de 4 500 soldats ukrainiens. «Pourquoi voulez-vous que cela soit en soi un facteur d’escalade», avait notamment déclaré le président français, en réponse à une question sur la crainte d’une escalade si des militaires français venaient à être «ciblés et tués» par les forces russes.

«Ce qui est sûr c’est qu’on a le sentiment qu'il a envie d’une guerre» a fini par confier Marine Le Pen. «C’est ça qui me pose un problème», a-t-elle poursuivi, «en réalité on a le sentiment qu’il souhaite entrer en guerre et qu’il fait tout pour essayer d’aggraver la pression qui pourrait entraîner demain une escalade».

Macron «jette de l’huile sur le feu», dénonce NDA

Fustigeant une «grande mise en scène» avec «toujours ce florilège de mensonges, de fatuités et d'autosatisfaction», le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan avait dès la veille brandi sur X (ex-Twitter) le risque d'une «escalade nucléaire» à travers l'envoi annoncé des Mirages 2000.

Selon le député de l'Essonne, Emmanuel Macron «jette de l’huile sur le feu» et «prend le risque d’un engrenage nucléaire». L’ancien candidat à la présidentielle avait par ailleurs annoncé qu’il boycotterait l’intervention de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale qu’il considère comme une «instrumentalisation» de la guerre par le président français à la veille du scrutin des élections européennes.

«Ce soir, la France entre officiellement dans la guerre» a pour sa part lancé sur X Jean-Frédéric Poisson, président de Via et candidat sur la liste Les Patriotes aux élections européennes. «Le Parlement ne l’a pas décidé. Et les Français non plus. C’est terrible et indigne» a-t-il poursuivi et en concluant son message.

Une position radicalement opposée à celle de la tête de liste des Républicains (LR) aux élections européennes François-Xavier Bellamy, qui au micro de Sud Radio le 7 juin a soutenu l’envoi de Mirages estimant que ceux-ci «font partie de l'équipement que nous pouvons apporter à l'Ukraine» et de préciser que selon lui «cette décision ne change pas grand chose». «Le président de la République n'est pas en train de soutenir l'Ukraine, il est en train de s'en servir» avait-il déclaré sur le plateau de BFMTV, dans la foulée des déclarations d'Emmanuel Macron.

Les gauches discrètes et un discours peu suivi

À gauche, les oppositions se sont montrées plus discrètes, les écologistes et les socialistes étant de sensibilité historiquement plus atlantiste. Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon s’est lui contenté de réagir brièvement sur les réseaux sociaux en écrivant que le président «a parlé pour ne rien dire».

Pour autant, lors d'un meeting de la tête liste LFI Manon Aubry qui s'est tenu juste avant l'interview d'Emmanuel Macron, l’ancien candidat à la présidentielle a dénoncé à la tribune le début «d’une escalade» avec l’autorisation de frappes ukrainiennes en Russie à l'aide d'armes françaises et d’affirmer «nous ne voulons pas la guerre». «Si on fait ça avec du matériel français, ne vous étonnez pas qu'il y ait une réplique» a lancé Mélenchon à l'assistance. 

«Avant d'annoncer qu'on va envoyer telle ou telle arme, on devrait en discuter à l'Assemblée nationale» a pour sa part réagi, sur BFMTV, le coordinateur général des Insoumis Manuel Bompard, quelques heures après l'interview du président français.

Le secrétaire général du Parti Communiste Fabien Roussel s’est de son côté montré ferme : «le président choisit, seul, l’escalade militaire en franchissant des lignes rouges qu’il avait fixées» et d’alerter : «ne nous laissons pas entraîner dans la guerre !».

PT

 

Le 7 juin 2024

Soutien militaire à l’Ukraine : le Kremlin juge «extrêmement provocatrices» les déclarations de Macron

Le porte-parole du Kremlin a estimé le 7 juin que les déclarations d’Emmanuel Macron étaient «extrêmement provocatrices, accroissant les tensions sur le continent et n'apportant rien de positif». La veille, le président français avait annoncé qu’il comptait fournir à Kiev des avions de combat et proposer la formation d’une brigade de 4 500 hommes.

Les déclarations du président français sur un accroissement de son soutien militaire à Kiev montrent que la France est «prête à participer directement au conflit», a déclaré ce 7 juin Dmitri Peskov, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

«Disons que monsieur Macron démontre un soutien absolu au régime ukrainien et déclare que la République française est prête à participer directement au conflit militaire», a déclaré le porte-parole du Kremlin. «Considérant que la France est membre de l'OTAN, membre de l'UE, un grand État européen, nous considérons ces déclarations comme extrêmement provocatrices, accroissant les tensions sur le continent et ne conduisant à rien de positif», a-t-il ajouté.

Alors que son homologue ukrainien est en France, à l’occasion des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement de Normandie, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces le 6 juin concernant le soutien militaire à Kiev.

Macron nie toute escalade

Niant tout désir d’escalade, affirmant que la France voulait «la paix, mais pas la capitulation de l’Ukraine», le président français a annoncé lors d’une interview télévisée que Paris fournirait à Kiev des Mirage 2000-5. Un avion de combat dont la France dispose d’une quarantaine d’exemplaires, et dont les pilotes ukrainiens seraient formés en France. Emmanuel Macron a également annoncé son intention de faire former et d'équiper une brigade de 4 500 soldats ukrainiens.

Interrogé ce 7 juin par la presse quant à un éventuel envoi d'instructeurs français sur le sol ukrainien pour former cette brigade, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a répondu par la négative.

Depuis plusieurs mois, le président français s'est illustré dans la hausse des tensions entre la Russie et les alliés occidentaux de l’Ukraine, déclarant à de multiples reprises «ne pas exclure» l’envoi de troupes en Ukraine. Des propos qui ont provoqué l’ire de Moscou, qui a averti à plusieurs reprises que tout militaire français sur le sol ukrainien constituerait une «cible légitime» de ses forces armées.

PT

 

Le 8 juin 2024

Frappes en Russie : « les grandes démocraties occidentales ne veulent pas la paix, mais l’escalade», déclare Robert Fico, Premier ministre Slovaque.

Encore en convalescence, le Premier ministre Slovaque a dénoncé ce 8 juin le feu vert donné à Kiev par des chancelleries occidentales pour effectuer des frappes en Russie avec leurs armes. Il a également enjoint ses compatriotes à voter aux Européennes, estimant nécessaire d’élire des parlementaires favorables à des «initiatives de paix».

En retrait de la scène politique depuis le 15 mai, date à laquelle un partisan de l’aide militaire à l’Ukraine a tenté de l’assassiner, le Premier ministre slovaque s’est exprimé ce 8 juin à l’aune des élections européennes. «J'ai voté à l'hôpital, car ces élections sont également importantes», a-t-il déclaré dans un message posté sur sa page Facebook, les bureaux de vote ayant ouvert ce matin dans le pays. «Il est nécessaire d'élire des membres du Parlement européen qui soutiendront les initiatives de paix et non la poursuite de la guerre», a-t-il poursuivi.

Dans son message, le chef du gouvernement slovaque est revenu sur les récents accords octroyés à Kiev par plusieurs de ses soutiens européens, autorisant l’emploi de leurs armes contre le sol russe. Un aval notamment donné par Washington, Paris, Londres et Berlin. Après avoir mis en garde contre les «conséquences graves» de telles autorisations, le Président russe Vladimir Poutine a prévenu que son pays répondrait de manière «symétrique» à des frappes menées sur son sol à l’aide d’armes occidentales.

«Le consentement des pays occidentaux, qui ont permis à l’Ukraine d’utiliser des armes occidentales pour attaquer des cibles sur le territoire russe, n’est que la preuve que les grandes démocraties occidentales ne veulent pas la paix, mais l’escalade des tensions avec la Fédération de Russie, qui se produira certainement», a dénoncé Robert Fico. Ce dernier a affirmé qu’il «n'entraînerai[t] pas la Slovaquie dans de telles aventures militaires» et qu’il «ferai[t] tout pour que la paix prime sur la guerre».

Le 15 mai, à l’issue d’une réunion gouvernementale à Handlova, dans le centre du pays, Robert Fico avait été blessé par plusieurs tirs alors qu’il était allé à la rencontre d’un groupe de partisans. Dans un état grave, après avoir été touché par quatre balles à bout portant, le responsable politique a dû subir plusieurs opérations chirurgicales.

Tentative d’assassinat : Fico dénonce un climat de «haine» entretenu par l’opposition

Le tireur, Juraj Cintula, a déclaré aux enquêteurs être «en désaccord» avec la politique du gouvernement Fico à l’égard de l’Ukraine, souhaitant que Bratislava reprenne «son aide militaire à l'Ukraine». Cet écrivain amateur de 71 ans a «décidé d’agir», car le gouvernement de Fico «est un Judas par rapport à l'Union européenne», relate l’ordre de détention provisoire émis par le tribunal pénal de Pezinok.

«Je n'éprouve aucune haine envers l'inconnu qui m'a tiré dessus, a déclaré l'homme politique. Je lui pardonne et je le laisse réfléchir à ce qu'il a fait et pourquoi il l'a fait» avait déclaré à son sujet Robert Fico, le 5 juin, lors de sa première apparition publique depuis la tentative d’assassinat. Le Premier ministre a toutefois accusé ses opposants d'avoir entretenu le climat de «haine» qui a conduit à ce passage à l’acte.

«Ce n'était pas un attentat commis par un fou», a déclaré le chef du gouvernement, dans une vidéo publiée sur Facebook, ajoutant que son agresseur «n'était que le messager du mal et de la haine politique que l'opposition frustrée et politiquement sans succès a développés en Slovaquie».

Robert Fico est l'un des dirigeants européens les moins hostiles à Moscou, exigeant des pourparlers de paix pour résoudre la crise ukrainienne. Il a interrompu les livraisons d'armes slovaques à Kiev et estime que l'Ukraine n'est pas en mesure de remporter le conflit.

PT

 

Le 8 juin 2024

Soutien militaire français à Kiev : Macron «cohérent dans sa russophobie», estime la porte-parole de la diplomatie russe.

Qualifiant d’«ignorant» le Président français, la porte-parole de la diplomatie russe  Maria Zakharova a estimé le 8 juin qu’Emmanuel Macron menait avec sa rhétorique agressive le continent européen au désastre. La veille, celui-ci avait confirmé l’envoi de missiles et de Mirage 2000-5 et la formation d'une coalition pour envoyer des instructeurs en Ukraine.

«Malheureusement, il est cohérent dans sa russophobie», a déclaré ce 8 juin Maria Zakharova au sujet d’Emmanuel Macron. «Avec une rhétorique aussi agressive et des actions criminelles monstrueuses, il contribue à pousser le continent européen vers le désastre», a-t-elle ajouté auprès de la presse.

«À en juger par ses déclarations, il est ignorant» a estimé la diplomate, précisant que malgré ses diplômes, il était à ses yeux «déconnecté des réalités» tant dans les affaires internationales que dans celles de son pays. «Il me semble que le peuple français doit demander à son leader, pour ainsi dire, s'il est conscient de la catastrophe dans laquelle il entraîne non seulement la France, mais l'Europe entière», a-t-elle poursuivi.

Lors d’une conférence de presse conjointe le 7 juin au soir avec Volodymyr Zelensky, le président français a confirmé la cession à Kiev de chasseurs Mirage 2000-5 ainsi que la formation et l’équipement d’une «brigade entière» de l’armée ukrainienne. Par ailleurs, il a déclaré que l’envoi de nouveaux missiles de croisière SCALP et de bombes air-sol A2SM avait été acté.

Instructeurs occidentaux en Ukraine : Macron veut «finaliser une coalition» 

Lors d’une conférence de presse conjointe le 7 juin au soir avec Volodymyr Zelensky, le président français a confirmé la cession à Kiev de chasseurs Mirage 2000-5 ainsi que la formation et l’équipement d’une «brigade entière» de l’armée ukrainienne. Par ailleurs, il a déclaré que l’envoi de nouveaux missiles de croisière SCALP et bombes air-sol A2SM avait été acté.

Interrogé sur l’éventuel envoi en Ukraine d’instructeurs militaires français, Emmanuel Macron a déclaré vouloir «finaliser» une coalition de pays prêts à se joindre à une telle initiative. «Plusieurs de nos partenaires ont déjà donné leur accord» et «nous allons utiliser les jours à venir pour finaliser une coalition, la plus large possible», a-t-il insisté, jugeant «légitime» cette demande de Kiev.

«Est-ce que quand l’Ukraine nous demande de former sur son sol souverain des soldats mobilisés, c’est une escalade ? Non, ce n’est pas déployer des soldats européens ou alliés sur la ligne de front», a estimé le président français. «Qui serions-nous pour céder aux invocations ou aux menaces de la Russie qui de facto déciderait que l’Ukraine n’a plus aucune souveraineté pour accueillir un jour une entreprise, un autre jour des instructeurs» a développé Emmanuel Macron, plaidant la «cohérence».

Le président français a également confirmé que la France allait entrainer et former une «brigade entière» de l’armée ukrainienne, soit environ 4500 soldats. Au passage, le président français a salué les accords signés le jour même par KNDS, fabriquant des canons Caesar français et des chars Leopard allemands, avec des entreprises ukrainiennes afin de lancer une production de munitions et de pièces détachées directement sur le sol ukrainien.

UE, OTAN : Macron entend aider l’Ukraine «dans toutes les enceintes» 

Sur un volet plus politique, Emmanuel Macron a assuré à son invité qu’il entendait «soutenir l’Ukraine dans toutes les enceintes, que cela soit au niveau européen pour tenter d’obtenir le lancement effectif des négociations d’adhésion d’ici la fin du mois où à l’OTAN».

A cet effet, le président français a évoqué le sommet de Washington, rendez-vous marquant directement aux États-Unis les 75 ans de ce bloc militaire qu’ils dirigent et qui aura lieu du 9 au 11 juillet. Sommet «où j’aurais l’occasion de redire notre attachement à ce que l’Ukraine se rapproche de manière irréversible de notre alliance», a précisé le président français.

Fin mai, Emmanuel Macron s’était prononcé en faveur de frappes ukrainiennes menées sur le sol russe à l’aide d’armes occidentales. «On doit leur permettre de neutraliser les sites militaires d'où sont tirés les missiles [...] les sites militaires depuis lesquels l'Ukraine est agressée», avait-il déclaré le 28 mai, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

S’il n’a pas été le premier à donner son feu vert sur ces frappes de Kiev en Russie, Emmanuel Macron avait en revanche été le premier à envoyer des blindés, ouvrant la voie aux autres alliés occidentaux de Kiev. Concernant l’envoi par Paris de militaires en Ukraine, la diplomatie russe a déjà mis en garde que ceux-ci seraient considérés comme des «cibles légitimes» pour les forces russes, dénonçant au passage la rhétorique «de plus en plus belliqueuse» de Paris.

PT

 

Le 8 juin 2024

Guerre en Europe : le monde se trouve à «quelques centimètres» du point de non-retour, estime le Premier ministre hongrois

Le Premier ministre hongrois a de nouveau fait part de ses inquiétudes concernant la situation internationale, mettant en garde contre l’imminence d’un nouveau conflit mondial. Au-delà des élections européennes, il espère une victoire de Donald Trump aux États-Unis afin de permettre l'avènement d’une «coalition transatlantique de la paix».

Pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban, la situation internationale est particulièrement préoccupante. «Nous approchons de la fin de nos possibilités» a mis en garde le chef du gouvernement hongrois dans une interview sur Kossuth Rádió le 7 juin.

«Je pense qu'il y a un point difficile à définir, mais dans l'histoire de la préparation de chaque guerre, il y a eu un point qui contenait la dernière opportunité de faire demi-tour... Nous sommes dans les dernières minutes, à quelques centimètres du point de non-retour», a-t-il déclaré. À cet égard, le Premier ministre hongrois a estimé «décisives» les échéances électorales européennes. Il a également évoqué les élections aux États-Unis, en fin d’année, espérant qu’une victoire de Donald Trump permettrait de former une «coalition transatlantique de la paix».

Les inquiétudes, maintes fois répétées, du Premier ministre s’inscrivent dans un contexte d’escalade militaire en Europe alors que plusieurs États européens ont autorisé Kiev à utiliser leurs armes pour frapper en territoire russe. La veille de cette interview, le président français a annoncé qu’il livrerait des Mirage 2000-5 aux forces ukrainiennes.

«Nous devons appuyer sur le frein d'urgence»

Depuis plusieurs semaines, le Premier ministre hongrois alerte sur la montée des tensions en Europe. «Nous devons appuyer sur le frein d'urgence», avait-il lancé le 1er juin, dans un discours à l’occasion d’une marche pour la paix à Budapest. «Les préparatifs sont en cours pour que l’Europe entre en guerre» avait déclaré Orban le 24 mai, déjà sur Kossuth Rádió. Il avait alors dénoncé les déclarations d’hommes politiques et de journalistes occidentaux, estimant qu’elles visaient à préparer l'opinion à la guerre contre la Russie.

En marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 6 juin, le chef de la diplomatie hongroise, Péter Szijjarto, a soutenu que son pays ne participerait «ni aux livraisons d’armes, ni à la formation» des soldats ukrainiens, «ni au financement» de la guerre.

Bien qu’elle ait toujours voté les sanctions européennes, la Hongrie réclame ouvertement un cessez-le-feu en Ukraine, redoutant notamment une escalade entre la Russie et l’OTAN. Budapest est régulièrement pointée du doigt par ses partenaires occidentaux pour ses positions présentées comme favorables à Moscou. Des partenaires qui, à plusieurs reprises, ont brandi la menace de mesures de rétorsion afin de contraindre la Hongrie à aller dans leur sens.

PT

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