RUSSIE - L'ASSASSINATde Boris Nemtsov : PROVOCATION évidente et attendue
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Russie : Un homme politique d’opposition tué en plein centre de Moscou
Boris Nemtsov, homme politique d’opposition et député régional, a été abattu par balle depuis une voiture à quelques centaines de mètres du Kremlin à Moscou.
Boris Nemtsov a été tué par balle à Moscou ce vendredi, a annoncé la police moscovite. L’homme politique aurait reçu quatre balles en pleine poitrine.L’enquête est en cours ainsi qu’une opération spéciale de police visant à intercepter l’auteur présumé de l’assassinat.
L’homme politique était accompagné d’une femme de nationalité ukrainienne au moment des faits, la police serait en train de l’interroger.
Plus tôt dans la soirée, un collègue de Boris Nemtsov a confirmé sa mort.
"Malheureusement, je vois actuellement le corps de Nemtsov sur le pont Zamoskvoretski", a déclaré à RIA Novosti Ilia Iachine, un des membres du parti RPR-PARNAS.
Cet assassinat survient à moins de deux jours de la grande manifestation organisée par l’opposition à Moscou. Baptisée "Vesna" ("Printemps"), cette grande marche devait se dérouler ce dimanche.
Le président russe Vladimir Poutine, selon son porte-parole Dmitri Peskov, a été immédiatement mis au courant du crime.
« Vladimir Poutine estime que cet assassinat brutal a tout d’un meurtre prémédité et constitue un acte extrêmement provocant », a déclaré Peskov.
« Le président a exprimé ses profondes condoléances à la famille de Boris Nemtsov », a-t-il ajouté.
27 févr. 2015 23:36
Une provocation évidente et attendue
Agé de 55 ans, Boris Nemtsov après avoir été ministre pendant la présidence de Boris Yeltsine était devenu l’une des figures du mouvement d’opposition Solidarnost.
Manifestement, son assassinat ne profite aucunement ni à Vladimir Poutine, ni au gouvernement Russe. Bien au contraire il alimente déjà la propagande américano-occidentaliste qui leur est méthodiquement hostile. On peut même observer que ce crime tombe à point nommé pour stimuler le lancement, contre le gouvernement russe, de la nouvelle contre "révolution" orange annoncée depuis longtemps et pour introduire un élément fortement émotionnel dans l’organisation de la manifestation téléguidée prévue dans ce but à Moscou, pour le 1er mars.
L’Attaché de presse de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov, a souligné que Boris Nemtsov ne représentait « aucune menace » pour le gouvernement russe.
« Avec tout le respect qui est dû à la mémoire de Boris Nemtsov, sur le plan politique il ne posait aucune menace contre les dirigeants russes actuels ou contre Vladimir Putin. Si l’on compare les niveaux de popularité, de Poutine et du gouvernement et celles de Boris Nemtsov, celui-ci était juste au-dessus du citoyen moyen. »
« Vladimir Poutine a déclaré que cet assassinat brutal porte les marques d’un meurtre commandité et a tout d’une provocation », a indiqué Dmitri Peskov.
Le président russe a lui-même affirmé au lendemain de l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov, que « tout sera fait pour que les organisateurs et exécutants de ce crime lâche et cynique reçoivent le châtiment qu’ils méritent ».
Pour le leader des communistes russes Guennadi Ziouganov, il s’agit d’une provocation pure et simple, dont les auteurs représentent des forces souhaitant aggraver au maximum la situation. Le président du PC a insisté sur une enquête urgente de l’assassinat de Boris Nemtsov.
Un autre responsable du parti communiste russe, Ivan Melnikov, a estimé qu’il s’agissait d’une « provocation sanglante (...) destinée à relancer l’hystérie antirusse à l’étranger ».
L’assassinat de l’homme politique russe Boris Nemtsov avait manifestement pour objectif de déstabiliser la situation au sein de la société, a estimé Vladimir Vassiliev, vice-président de la Douma (chambre basse du parlement russe), chef du groupe de députés du parti au pouvoir, Russie Unie, indique le site russe Sputnik.
Le Comité Valmy dénonce cet assassinat comme une provocation évidente. Et si l’expérience historique conduit spontanément à penser, que ses instigateurs sont à rechercher en premier lieu au sein de la Cia, il est clair que d’autres hypothèses de travail peuvent être avancées notamment celle d’une filière ukrainienne, du coté de Pravi Sektor, particulièrement.
En réalité, ces hypothéses ne sont pas contradictoires, la Cia et ses marionettes ukrainiennes ayant très bien pu se partager le travail. Cette provocation anti-Poutine était non seulement prévisible, elle était attendue et certains site Internet l’avaient annoncée il y a déjà quelques temps. On ignorait simplement la forme qu’elle allait prendre.
Soyons vigilants !
Comité Valmy
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