Le 26 MAI, un nouveau départ ?

Par Jacques Nikonoff, président du Parti de la démondialisation
Le 21 mai 2018.
Il y a quelque chose de doublement historique dans l’appel à manifester partout en France le 26 mai. D’une part, pour la première fois, la confédération CGT a accepté de participer à une réunion avec des partis politiques, des associations et d’autres organisations syndicales pour préparer une mobilisation nationale commune liée à des revendications sociales habituellement considérées comme « chasse-gardée » du mouvement syndical. Il s’agit d’organiser des manifestations partout en France, le 26 mai, « une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». D’autre part, ce 26 mai sera presque jour pour jour le treizième anniversaire de la victoire du NON au référendum du 29 mai 2005 sur la constitution européenne. Cette initiative du 26 mai 2018 est potentiellement historique, car elle permettra peut-être d’avancer dans la résolution des questions sociales et politiques qui ne l’avaient pas été en 2005 après le référendum et les années suivantes. Car la magnifique victoire du NON au référendum (55 % contre 45 %) n’avait eu aucune suite positive du côté des vainqueurs qui s’étaient éparpillés au moment de la présidentielle 2007, tandis que les vaincus prenaient une revanche magistrale en éliminant, en douceur, la démocratie dans notre pays.
Rappelons en effet la signification du résultat du référendum et ses conséquences. C’est le rejet, par le corps électoral, de la constitutionnalisation de l’intégration européenne avec tous ses traités néolibéraux (c’est-à-dire l’insertion du traité néolibéral de Lisbonne dans le titre XV de la Constitution française). C’était donc la constitutionnalisation du néolibéralisme, idéologie politico-économique faite pour anesthésier la population afin de permettre une domination totale du capital sur la société […]
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