MACRON ou la tentation puérile du contrôle total de la parole : la parodie dictatoriale
Notre cher Président nous abreuve à l'écœurement de ses sorties médiatiques, plus profondes les unes que les autres, sans oublier que sa Grande tournée post-électorale s'y prête, faisant pâlir de jalousie le fantôme de Khrouchtchev. Entre monopole de l'écran, tentation de surveillance des journalistes et fantasmagorie complotiste antirusse, la gouvernance en mode Macron nous présente un mélange malsain de puérilité, logiquement accompagné par une image de soi pour le moins surévaluée. Bref, une statue virtuelle géante d'un gamin capricieux. Plus sérieusement, tout se prête à une parodie de tentation dictatoriale, car même pour être dictateur il faut de la carrure. Et un Etat.
L'enfant-roi. Ces individus qui n'ont pas pu se confronter à des limites et voient le monde comme leur propre terrain de jeu, devant se plier à leur volonté toute puissante. C'est une de ces crises d'infantilisme aiguës que Macron a eu ces derniers jours devant les journalistes, venus recevoir la sainte parole. Mais la digestion fut .... contrariée.
Comme le publie Le Point, Macron n'est vraiment pas content du travail des journalistes en France, qui depuis quelque temps, ont la mauvaise idée de ... le critiquer. Non, pardon, de ne pas traiter objectivement l'information, de ne pas la hiérarchiser. Rappelez-vous, il affirmait en juillet que l'affaire Benalla n'intéressait personne. Or, les médias continuent à en parler, font même des révélations ... Quel manque de professionnalisme, c'est incroyable. D'ailleurs Médiapart a eu le droit à une tentative de perquisition. Vérifions les sources très Cher ....
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