Centenaire du Congrès de Tours : LE COMMUNISME PASSION DU XXème SIÈCLE – Par Régis de Castelnau
Le centième anniversaire du congrès de Tours qui vit la création, non du Parti Communiste Français, mais celle de la Section Française de l’Internationale Communiste (SFIC), est l’occasion d’un petit festival de jeu de rôle, certes discret faute d’enjeu politique important. Le groupuscule qui se fait encore appeler PCF poursuit, comme d’habitude, sa captation d’héritage sous bénéfice d’inventaire. C’est-à-dire qu’il opère un tri historique soigneux pour récupérer la part positive (et si possible le patrimoine restant) de l’histoire du Parti en mettant de côté la part sombre. C’est sans intérêt. On retrouve aussi toutes les figures (survivantes) qui furent les pires des staliniens, et qui, comme Stéphane Courtois ou André Senik, leur foi abjurée ont passé le reste de leur existence à en rajouter pour tenter d’expier leurs fautes. C’est également sans grand intérêt. Il y a aussi le vieil anticommunisme de ceux qui sont toujours terrorisés par un possible retour des partageux, et dont on a vu à l’occasion du mouvement des gilets jaunes que leur haine du peuple était absolument intacte.
L’engagement communiste fut la grande passion du XXe siècle pour le meilleur et hélas pour le pire. On oublie toujours que les formes de cette tragédie furent aussi le fruit de la formidable brutalité de l’accouchement de la révolution industrielle au XIXe siècle.
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Centenaire du congrès de Tours : le communisme passion du XXe siècle - Vu du Droit
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