OGM génétiquement modifiés en NGT (nouvelles techniques de modification génétique). ÇA CHANGE QUOI ?
Par Patrick Serres, membre du Bureau politique du Parti de la démondialisation
le 22 juin 2021
Le jeudi 29 avril la Commission européenne a rendu publique son étude sur le statut des nouvelles techniques de modification génétique (NGT). L’étude, tout en indiquant que les organismes obtenus par les nouvelles techniques génomiques sont soumis à la législation sur les OGM « constate aussi que la législation actuelle sur les OGM, adoptée en 2001, n’est pas adaptée à ces technologies innovantes ». Le débat pour ou contre fait fureur et enflamme de manière récurrente tous les échanges depuis des décennies. Face aux lobbies des semenciers et des chimistes, les opposants réclament de l’Union européenne une règlementation.
Croire que c’est possible c’est nier la réalité : l’UE, en effet, bras armé du néolibéralisme impose son modèle agricole intensif dont les prix sont soumis au marché et pas besoins des peuples.
Avant de se positionner, comme sur beaucoup d'autres sujets, le PARDEM considère qu'il faut d'abord rester lucide sur les enjeux.
La nature, dès l'origine, « fabrique » de l'hybridation naturelle via la pollinisation. Mais très rapidement, et depuis très longtemps, l'être humain pratique la modification des plantes, avec l'hybridation artificielle. Ce furent tout d'abord les botanistes qui firent quelques expériences et s'aperçurent qu'en croisant deux variétés différentes de la même espèce ils pouvaient améliorer la saveur, l'aspect et/ou la résistance de leurs légumes ou de leurs fruits. Puis ils croisèrent deux variétés de deux espèces différentes donnant ainsi naissance à une nouvelle variété.
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