UKRAINE : Biden utilise Zelensky pour attiser la frénésie pro-guerre
Mercredi 21 décembre 2022, un avion militaire américain a transporté le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden et s’adresser à une session conjointe du Congrès, où il a appelé à une « victoire absolue» contre la Russie.
Ce discours, diffusé à une heure de grande écoute sur tous les grands réseaux câblés, était un exercice massif de propagande de guerre. Biden a invité Zelensky à Washington dans le cadre d’un effort qui vise à conditionner l’opinion publique américaine à accepter l’escalade par la Maison-Blanche de la guerre des États-Unis et de l’OTAN contre la Russie en Ukraine.
Zelensky a prononcé un discours par procuration pour une guerre par procuration. Le discours visait à tirer sur la corde sensible de l’opinion publique américaine, évoquant même la bataille de Saratoga pendant la guerre d’Indépendance, dans un passage sans doute écrit pour lui par un rédacteur de discours à Washington.
Ces appels étaient accompagnés de provocations racistes à l’encontre de la population russe, comme on n’en avait jamais entendu à Washington, même pendant la guerre froide. Plus tôt dans la journée, lors d’une conférence de presse avec Biden, Zelensky a qualifié la population russe d’« inhumaine». Devant le Congrès, il a déclaré qu’ils étaient « empoisonnés par le Kremlin » et a proclamé que la Russie était un «État terroriste».
Ces propos ont été accueillis avec des acclamations enthousiastes et de multiples ovations de la part de la grande majorité des membres des deux partis.
L’ensemble du discours avait été conçu de manière à rappeler le discours prononcé par le premier ministre britannique Winston Churchill devant le Congrès en 1941, le président russe Poutine jouant le rôle d’Adolf Hitler, tandis que Zelensky jouait celui de Churchill.
Les médias américains ont joué le jeu de ce spectacle absurde. Dans les nombreux commentaires qui ont précédé et suivi le discours, aucun des experts des médias n’a mentionné le fait que la «victoire absolue» sur la Russie ne pouvait être obtenue que par une guerre totale des États-Unis contre une Russie dotée de l’arme nucléaire.
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