Tout augmente, les produits de nécessité en premier, sauf les salaires - Une étude chiffrée de « France-Info » et le commentaire de Jean LÉVY
Tous les mois, franceinfo fait les courses et suit l'évolution de 37 produits du quotidien, alimentaires et d'hygiène, département par département, pour mesurer au plus près l'inflation sur le ticket de caisse.
Les produits premiers prix en très forte hausse
Cent euros et soixante-dix centimes : c’est le prix moyen en novembre 2022 du panier que lancent lundi 5 décembre franceinfo et France Bleu, en partenariat avec NielsenIQ. Il affiche une inflation de 14% sur un an, soit +12 euros sur les douze derniers mois.
Cela confirme que l'inflation du ticket de caisse est bien plus forte que l'inflation générale donnée par l’Insee (+6,2%).
Au global, notre panier, composé de 37 produits représentatifs des courses des Français, coûtait en moyenne 100,72 euros début novembre en France.
(Et en janvier 2023, la hausse de ces prix s'est encore accentuée !)
En douze mois, selon les données fournies par NielsenIQ, son prix a augmenté de 14,4%. Soit 12 euros en plus sur le ticket à chaque passage en caisse.
Pourquoi la hausse des prix des produits du panier franceinfo est supérieure à l'inflation ? Pourquoi les marques premier prix et distributeurs, a priori celles que les Français les plus modestes achètent, sont celles qui augmentent le plus ?
Ces chiffres, que Emmanuel Macron a oublié de citer au cours de son intervention télévisée du 31 décembre, montrent une dégradation du niveau de vie des Français.
Pas de ceux qui tirent leurs revenus de dividendes en permanente progression. Ils ne savent même pas ce qu'ils dépensent pour leur bouffe, avec les restaurants de luxe qu'ils fréquentent, les parties fines auxquelles ils participent, leurs complets à 10.000 euros, chez Giorgio Armani.
C'est dans ce monde-là, qu'Emmanuel Macron évolue, et ces pour le profit de ces gens-là qu'il gouverne.
Alors pour l'Elysée et pour les millionnaires qui ont choisi leur président, parlez douzaine d'oeufs, de pâtes Lustucru, de produits à vaisselle, c'est d'un mauvais goût, indigne de l'élite dans laquelle, ils se situent.
Pour eux, le peuple, c'est leurs chauffeurs, leurs valets de pied, leurs cuisiniers.
Nous sommes revenus à l'époque des castes, des aristocrates, (aujourd'hui de l'argent), des taxes frappant les manants, d'une corruption généralisée...
Comme à Versailles en janvier 1789...
Quand "prendrons-nous la Bastille" ?
JEAN LÉVY