La majorité des ALLEMANDS DE L’EST estiment que la vie était meilleure sous le COMMUNISME
Article publié initialement le 3 juillet 2009
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, la glorification de la République démocratique allemande (RDA) est en plein essor. Les jeunes et les classes aisées sont parmi ceux qui rejettent les critiques selon lesquelles l’Allemagne de l’Est serait un « État illégitime ». Selon un récent sondage, plus de la moitié des anciens Allemands de l’Est défendent la RDA.
Par Julia Bonstein
La vie de Birger, originaire du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, dans le nord-est de l’Allemagne, pourrait être considérée comme une success-story typiquement allemande. Le mur de Berlin est tombé alors qu’il avait 10 ans. Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il a étudié l’économie et la gestion d’entreprise à Hambourg, a vécu en Inde et en Afrique du Sud, et a fini par trouver un emploi dans une entreprise de la ville de Duisbourg, dans l’ouest de l’Allemagne. Aujourd’hui, Birger, 30 ans, prévoit un voyage en bateau en Méditerranée. Il n’utilise pas son vrai nom pour cette histoire, car il ne veut pas qu’elle soit associée à l’ancienne Allemagne de l’Est, qu’il considère comme « une étiquette à connotations négatives ».
Et pourtant, assis dans un café de Hambourg, Birger défend l’ancien pays communiste. « La plupart des citoyens est-allemands avaient une belle vie, dit-il. Je ne pense pas que ce soit mieux ici. » Par « ici », il entend l’Allemagne réunifiée, avec laquelle il soumet des comparaisons douteuses. « Autrefois, il y avait la Stasi, et aujourd’hui (le ministre allemand de l’Intérieur Wolfgang) Schäuble – ou la GEZ (le centre de collecte des redevances des radios publiques allemandes) – collectent des informations sur nous. » Pour Birger, il n’y a pas de différence fondamentale entre la dictature et la liberté. « Les gens qui vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté n’ont pas non plus la liberté de voyager. »
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