L'Argentine met fin à la retraite par capitalisation
Alors qu'il y a encore quelques mois, on nous étouffait avec les bienfaits de la capitalisation qui allait améliorer les retraites de tous. Alors que nous disions que le meilleur système était celui de la répartition. Et, bien, il passait les contre-réformes en force. Aujourd'hui la crise financière et bancaire, demain économique, sociale et politique, les oblige à devenir amnésiques. Mais où sont donc les grands intellectuels néolibéraux ? Voilà l'Argentine qui commence à rejoindre la raison. D'autres feraient bien de suivre !
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Dans un communiqué, le gouvernement souligne que cette décision "élimine le régime actuel de (retraite par) capitalisation, qui sera progressivement remplacé par un régime de répartition (public)". Ce plan, ajoute le gouvernement, "signifie la fin du système en échec" des retraites privée. L'épargne-retraite, qui représente quelque 30 milliards de dollars, est actuellement géré par des fonds privés créés en 1994 lors de la vague de privatisation des systèmes de pension lancée par de nombreux pays d'Amérique latine.
Le projet de loi va désormais être examiné par le Congrès, où les alliés de Fernandez sont majoritaires. Le gouvernement justifie son projet par la nécessité de protéger l'épargne des Argentins contre les turbulences des marchés financiers mondiaux.
Les détracteurs du projet gouvernemental estiment que l'administration Kirchner cherche seulement à s'assurer le contrôle de fonds supplémentaires en prévision d'un exercice budgétaire qui s'annonce délicat.
Plus tôt dans la journée, un juge fédéral argentin avait interdit pour sept jours aux administrateurs des dix fonds de pension d'exercer à la Bourse de Buenos-Aires, selon un document de justice obtenu par « Reuters ».
Le parquet fédéral avait demandé à un tribunal d'enquêter sur les fonds qu'il soupçonnait de vendre illégalement des obligations d'État avant l'annonce attendue par le gouvernement d'un plan de reprise de l'épargne retraite des Argentins.
source : « Reuters » sur le site de l'UFAL