EDF-GDF : sept semaines de grève, une réponse, la répression
Communiqué de presse
Si les dirigeants d'EDF et de GDF ont renoncé à leurs stock options, ils n'ont pas pour autant renoncé à de confortables augmentations de leur rémunération !
Plus 5 % : c'est la revendication déposée par les cinq fédérations syndicales de l'énergie (CGT, CFDT, CGC, CFDT et FO).
Aujourd'hui, la répression prend le pas sur la négociation rompue à ce jour.
Le 14 mai, alors que la journée suivait son cours au rythme des nombreuses initiatives décidées avec les agents de toute la région, « train bleu » sur le périphérique, manifestation devant le siège de l'Union Nationale des Employeurs des Industries Electriques et Gazières (8ème arrondissement), les salariés ont finalement été encerclés par les CRS devant le siège d'ERDF/GRDF où ils tenaient une assemblée générale. 74 militants, parmi eux de nombreux secrétaires généraux de syndicats de la région parisienne, ont été arrêtés. Ils ont été conduits menottés dans des commissariats parisiens ; plusieurs d'entre eux ont été fouillés et déshabillés comme des malfaiteurs et enfin relâchés à une heure du matin.
Cet épisode s'inscrit dans une intolérable criminalisation de l'action syndicale qui remplace la négociation par la répression.
La colère des salariés de l'énergie et immense. Elle s'accompagne de l'indignation de toute la CGT.
Union départementale CGT de Paris, de la Région CGT énergie, du syndicat Paris énergie et de la Fédération Mines et énergie