Libérez notre camarade Charles Hoareau ! La répression çà suffit ! Répondez aux revendications !
Communiqué de « Rouges vifs » Ile-de-France
Charles Hoareau, premier responsable de ROUGES VIFS 13 et responsable syndical dans les Bouches du Rhône, est en gardé à vue depuis ce matin suite à une plainte de la direction d'ODEMA, entreprise de nettoyage qui a refusé de reprendre les salariés de l'entreprise sous-traitante précédente.
Malgré des décisions des Prud'hommes favorables aux salariés, ODEMA refuse de se plier à ces décisions de justice et les privent ainsi de leur salaire depuis novembre 2007. Suite à une manifestation pour protester contre ce déni de justice, Charles Hoareau a été convoqué ce matin à un commissariat de Marseille. Il est depuis en garde à vue. C'est inadmissible !
L'épisode que nous avons vécu la semaine dernière avec nos camarades d'EDF/GDF d'Ile de France nous a montré qu'un pouvoir aux abois était prêt à toutes les machinations pour faire taire ceux qui contestent son allégeance au Capitalisme plus prédateur que jamais.
L'affrontement entre le capital et le travail s'aiguise dans ce contexte de crise du capitalisme et ses serviteurs sont en train de franchir une étape dans la répression. Il est urgent d'arracher Charles des griffes de cette police et de cette justice de classe et la solidarité de tous les Rouges Vifs Ile de France lui est acquise.
« La crise, c'est eux, la solution, c'est nous ! », et ils ne nous feront pas céder avec leurs tentatives d'intimidation. C'est en bloquant nos salaires, en privatisant et en sous-traitant à tout va qu'ils ont engendré des profits avec lesquels ils ont spéculé et ont conduit à cette crise qu'ils veulent nous faire payer ! C'est précisément en inversant la tendance que nous pouvons sortir du marasme : Il faut augmenter tous les salaires et reconquérir des espaces pour le service public !
Comme nos camarades d'EDF/GDF, Charles est un otage pour l'exemple avec la volonté de tous nous museler. L'heure est à l'engagement de tous pour se révolter contre toutes les injustices, pour imposer de nouvelles conquêtes sociales et travailler à mettre fin à la domination du capitalisme, un système de société, qui ne peut satisfaire les besoins de la société et qui répond aux revendications exprimées en cherchant à envoyer en prison les militants de la solidarité, porteurs d'aspirations d'une autre société.
Qu'ils soient convaincus que nous ne lâcherons rien.
Paris, le 19 mai 2009
Charles Hoareau lors d'un rassemblement "rouges vifs"