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1 Mon blog est un blog militant indépendant, sans prétention, bien évidemment non-commercial et totalement amateur. Les images (photos , dessins, vidéos), les textes dont je ne suis pas l'auteur ainsi que les musiques et chants seront supprimés de mon blog sur simple demande par courriel.

2 Je publie textes et communiqués émanant d'auteurs et d'organisations diverses.Ces publications ne signifient pas que je partage toujours totalement les points de vue exprimés.

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Salut et fraternité

El Diablo

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CE QUE NOS LECTEURS DOIVENT SAVOIR :

Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

Si, par mégarde, un manquement à ces règles venait à apparaitre nous vous remercions de bien vouloir nous le signaler afin que nous procédions aux rectifications nécessaires. 

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Bertolt Brecht

Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.

Proverbe chinois

Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

Guy Bedos 

« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

 

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

 

Archives

 

Publié par Michel El Diablo

cordat-philippe

L'introduction de Philippe CORDAT 

lors de la réunion du COMITÉ RÉGIONAL de la CGT Centre

 le 29 octobre 2014 


Chers camarades,


Notre réunion du Comité Régional de cette fin octobre se tient dans un contexte plus que particulier.


En effet, alors que les médias nous abreuvent depuis des semaines du délitement de la vie politique Française sur fond d'affaires, de corruptions, de carambouilles impliquant, des ministres, des députés, des maires, le gouvernement vient de faire adopter le Plan de financement de la Sécurité Sociale et budget de l'Etat pour 2015.


Un budget à la hauteur des exigences des dirigeants des pays qui pilotent la construction de cette Union Européenne  à la solde des multinationales et de l'impérialisme Américain.


Cette fois, si certains en doutaient encore dans la CGT, François Hollande et Manuel Valls viennent de faire adopter le budget d'austérité dont le patronat et la droite rêvaient depuis très longtemps.


Ce budget va donner lieu à des mesures d'austérité comme l'Espagne, le Portugal et la Grèce ont vécus au cours des trois dernières années qui accentueront les reculs que les salariés privé de travail, ceux en activité et les retraités ont déjà subi.


A nouveau nous pouvons mesurer la nature de cette Union Européenne qui mois après mois impose aux peuples des nations qui la compose sa dictature économique  en relayant les parlementaires nationaux au rôle de porteurs d'eau de la finance et des grandes firmes internationales.


Avec plus de cinq millions de travailleurs privé de leur droit au travail dans le pays, un régime d'indemnisation du chômage constamment attaqué par le patronat et les gouvernements successifs qui conduit aujourd'hui à ce qu'une masse d'entre eux ne perçoivent plus rien, un système de retraite continuellement miné qui déjà plonge des millions de personnes dans des situations dramatiques et nous en avons des quantité d'exemples autour de nous dans les six départements de la Région Centre ;


Des retraités qui perçoivent moins de mille euros par mois, qui ne peuvent plus  se soigner, qui sont contraint d'occuper des petits boulots, de travailler « au noir » pour survivre, de bazarder le peu de biens qu'ils possèdent  dès qu'ils se trouvent atteints par des problèmes de santé qui les contraint à nepouvoir rester seuls à leurs domiciles.


Des salariés qui travaillent de plus en plus longtemps pour pouvoir prendre leur retraite, avec les  générations nées en 50 et 60 qui arrivent vers cette perspective du fait de la précarité du travail, du chômage, des périodes non travaillées pour s'occuper des enfants vont devoir allonger davantage leurs carrières professionnelles pour essayer de percevoir un peu plus de retraite à leurs départs.


Nous allons, avec ce budget qui vient d'être adopté par la droite et les députés PS moins quelques abstentions, être très rapidement confrontés à de nouvelles remises en cause.


Celles-ci seront très rapidement confortées au plan idéologique par une nouvelle  pression médiatique orchestrée autour des sempiternelles thèmes de la culpabilisation, de l'opposition entre les salariés, entre les jeunes et les plus anciens, entre les fonctionnaires et les salariés du privé, entre les femmes et les hommes, entre les immigrés et les Français, entre les cadres et les non cadres le tout au nom de l'optimisation des systèmes, de la mutualisation, des rationalisations, de la performance et bien sûr de l'élévation de la compétitivité !


Nous allons à nouveau devoir nous confronter dans le débat public au patronat sur ces thèmes, à la droite, au PS mais aussi à une partie des organisations syndicales de la CFDT en passant par la CFTC, l'UNSA, la CGC qui ne manqueront pas de se couler dans le moule austéritaire de l'Union Européenne au nom du réalisme !


Les conditions de vie et de travail des salariés les rapports entre eux déjà profondément dégradés vont encore s'accentuer si nous ne parvenons pas à enrayer par les luttes ces politiques conduites  au nom de l'élévation constante des gains des possédants.


Avec ce budget, le blocage officiel des salaires des fonctionnaires au moins jusqu'en 2017 est annoncé, le blocage des retraites et pensions, l'accentuation de la réduction des dépenses publiques, de nouvelles remises en cause des services publics et de la protection sociale vont suivre mais la poursuite des cadeaux au patronat sera de nouveau déclinée dans l'ensemble des politiques publiques puisque Hollande et son gouvernement ont décidé de mettre la société à genoux devant les entreprises !


L'escroquerie idéologique conduite par la droite et la sociale-démocratie au prétexte de la réduction des dépenses publiques va se poursuivre et s'amplifier après le vote de ce budget.


La réduction des dettes publiques construites grâce à la loi de 1973 des deux commis de la banque Rotschild, Giscard et Pompidou va revenir au centre des débats pour justifier la casse organisée des services publiques, les privatisations, les externalisations de services et missions de services publiques.


La santé, l'école, les finances publiques, la justice, la culture, les collectivités territoriales vont être au centre de l'offensive libérale conduite au nom de la réduction de la dette avec des coupes sombres qui auront des conséquences terribles sur la vie des salariés et de leurs familles.


Une offensive qui va conduire à de nouvelles réductions d'effectifs à la réduction de l'investissement public donc au ralentissement des travaux, au non renouvellement des parcs matériels dans les trois Fonctions Publiques etc…


La réduction de la dette publique sera au centre du débat public pour imposer la réforme du gouvernement Valls, des collectivités territoriales, pour en finir avec les communes, pour éloigner les citoyens des lieux de décisions et confisquer au peuple l'exercice de son pouvoir politique.


A ce stade nous ne pouvons plus tergiverser dans la CGT sur notre positionnement par rapport à cette dette publique aux banques privées et marchés financiers.


La CGT se doit de clarifier partout son positionnement sur cette réforme des collectivités territoriales sur laquelle nous serions opposés mais pas contre pour discuter des aménagements !


Au-delà des découpages la philosophie de cette reforme n'a qu'un seul but permettre aux grand groupes d'étendre leur emprise sur la société en confisquant aux citoyens leur pouvoir politique d'intervention, en cela déjà nous devons combattre ce projet du gouvernement appuyé par la droite et le patronat.


Nous ne pouvons plus expliciter dans la CGT que ce gouvernement doit changer de cap parce qu'il a délibérément choisit depuis 2012 de servir les intérêts du patronat et de la finance. 


Les dernières décisions qu'il vient de faire valider par l'assemblée Nationale moins les votes contre des parlementaires PCF/Front de Gauche, les abstentions des Verts et quelques socialistes vont amplifier le phénomène de paupérisation dans lequel le salariat est plongé.


Ces dettes de l'Etat, des collectivités territoriales dont ils nous ressassent l'existence sont le fait de la pression conjuguées de la finance, du CNPF transformé en MEDEF et des politiques conduites par la droite et le PS depuis plus de quarante ans.


Nous devons clairement expliquer aux salariés qu'il ne peut être question de payer une dette qui n'est pas la nôtre.


Notre principale motivation ce n'est pas de savoir si ceux qui spéculent, qui jouent en bourse, qui placent leur argent dans les placements financiers peuvent partager notre refus de régler ces dettes publiques voulues et construites par le système capitaliste alors que des millions de salariés n'ont déjà plus rien pour vivre.


Ce qui doit guider notre réflexion et nos positionnements c'est avant tout notre point de vue de classe au regard des intérêts des salariés dans leurs diversité de situations.


Etre clairs et déterminés dans nos positions exige de prendre nos responsabilités là où nous sommes, d'impulser des initiatives, de proposer aux salariés d'agir pour l'augmentation des salaires et retraites, pour reconquérir une sécurité sociale étendue au travail, pour arracher des droits nouveaux.


Il ne suffit pas seulement de dire non à l'austérité si nous ne combattons pas les fondements qui génèrent la régression en ouvrant des perspectives de luttes et en portant le drapeau de l'unité du salariat pour le rassemblement dans les luttes nous ne pouvons pas être compris !


Etre offensifs pour défendre la protection sociale exige d'ouvrir des perspectives à la hauteur des attentes sociales donc de nous expliquer avec les salariés déjà pour les éclairer sur les intentions du patronat et de ceux qui gouvernent le pays, pour leur faire connaitre ce que nous proposons, pourquoi nous contestons leur logique.


Cela suppose pour nous de faire vivre un syndicalisme interprofessionnel de proximité, en capacité de prendre des initiatives, d'organiser des rencontres, des débats, de proposer des rassemblements, des manifestations y compris dans des conditions nouvelles adaptées aux réalités du salariat et au niveau de conscience de la période.


Si nous devons pour rassembler contre l'austérité, pour exiger l'augmentation des salaires et pensions, le relèvement des remboursements par la sécu des médicaments et des soins en passer par des premières actions le dimanche il faudra faire le choix de l'efficacité plutôt que du tout ou rien !


Là encore qu'il ne suffit pas de discourir entre nous en vase clos sur la nécessité de la grève ou pas pour bloquer l'outil de production pour imposer les revendications.


Il faut savoir apprécier ou en est le salariat du point de vue du travail, de son état de réflexion, de notre état d'organisation et capacité à entrainer ou pas la grande masse du salariat pour avoir une stratégie syndicale inscrite dans un processus de construction du rapport de force qui à un moment permette la montée de très grandes mobilisations.


La mobilisation au cours de la journée d'action du 16 Octobre 2014 doit nous interroger. Peut-on nous satisfaire des pourcentages de grévistes, du niveau de participation aux rassemblements et manifestations et du nombre d'organisations impliquées dans la construction revendicative de cette journée d'action interprofessionnelle parce que ce serait moins mal qu'en juin ?


Soyons clairs toutes les directions de la CGT, à commencer par les fédérations n'ont pas impulsé l'action à la hauteur des attentes des salariés, tous les syndicats de la CGT non pas appelé à la mobilisation le 16 Octobre.

Beaucoup de militants déjà dans nos rangs considèrent que ce ne sont pas des journées éparpillées les unes après les autres qui changeront les choses.


Mobilisations après mobilisations, nous assistons à la mise en mouvement du corps militant le plus conscientisé qui agit souvent avant tout par discipline avec de l'épuisement dans nos forces mais nous ne gagnons pas la masse des salariés à s'engager dans l'action collective.


Le pourquoi nous n'y parvenons pas, comme le pourquoi de l'affaiblissement de notre état d'organisation est devenu  tabou dans la CGT.


Il est plus que temps que l'on réfléchisse dans toute la CGT pourquoi nous ne parvenons pas à élargir les mobilisations interprofessionnelles et à gagner depuis des décennies et pourquoi nous reculons au plan de l'organisation.


 Il ne suffit pas d'écrire que nous défendons la sécurité Sociale quand celle-ci rembourse de moins en moins les soins, les médicaments et que sa gestion est totalement confisquée aux salariés, il faut aussi mener le débat du financement de la gestion par les salariés et de la prise e charge à 100% des dépenses  si nous voulons donner du sens à l'engagement dans l'action.


Il ne suffit pas de dire nous sommes contre l'austérité si nous ne prenons pas des initiatives pour appeler les salariés et leurs familles à pétitionner en masse à participer à des débats à la porte des entreprises dans les quartiers, les villes, à descendre dans les rues même les samedi et dimanche pour exiger l'augmentation des salaires des retraites et pensions, et  prolonger ensuite par la mobilisation générale dans les débrayages et la grève partout sur les lieux du travail.


Le CCN de la CGT qui sera réuni mardi et mercredi prochain devra apporter des éclaircissements sur la ligne de conduite syndicale et le positionnement de la CGT et cela à un moment ou les déballages sur les affaires nous touchent également depuis deux jours dans la presse et une semaine en interne avec les dépenses de la confédé pour la résidence du secrétaire général de la CGT.

CGT-cté-regional-centre

Les révélations que viennent de faire les médias, "Le Canard enchaîné", "Le Figaro" et depuis d'autres quotidiens vont immanquablement nourrir un débat en interne qui va entretenir le doute et la suspicion sur toute l'organisation en commençant par les dirigeants.


Dans une période où le tous pourris se généralise pour le bonheur de l'extrême droite et du patronat, nous devons être très vigilants et ne pas subir sans ne rien dire l'offensive idéologique contre la CGT, les permanents, les détachés, les premiers dirigeants de l'ensemble des structures.


Cette campagne est déjà engagée en externe et elle fait débat déjà en interne dans toute la CGT.


Après les campagnes contre les grévistes de la CGT qui seraient payés pour faire grève, nous allons subir une nouvelle charge idéologique sur le thème de l'enrichissement personnel des dirigeants de la CGT.


Cette conception exclue l'intérêt personnel et les bénéfices secondaires.


Si nous ne cultivons pas le misérabilisme dans les responsabilités syndicales dans la CGT, pour autant nous ne pouvons pas  tolérer des situations d'exceptions qui de fait ne pourraient conduire des dirigeants de notre organisation qu'à une rupture avec la vie réelle et les réalités que vivent des millions de salariés.


Les révélations faites par la presse sur la base d'infos internes qui ont été remises aux médias, de fait  confirmées par la déclaration de l'administrateur confédéral posent plusieurs questions lourdes pour les membres du CCN.

Qui si ce n'est dans l'appareil confédéral à donner l'info aux médias ?


Pour quel objectif ?


Qui décide de l'utilisation des fonds de la confédération, le bureau, la Comission Exécutive ont-ils été informé et ont-ils eu à donner un avis ?


Qui peut bien avoir intérêt dans la confédération à affaiblir la CGT face à la politique gouvernementale dans cette période ?


Pour constituer la direction confédérale élue au cinquantième congrès le rapporteur qui nous à présenter les propositions au CCN à huit clos pour le Bureau Confédéral de la CGT et propositions aux postes de secrétaire général et d'administrateur, nous a indiqué qu'il fallait faire preuve de loyauté !


L'expérience nous montre qu'entre le discours officiel et la réalité, des progrès restent à accomplir, déjà parmi ceux qui sont en place depuis plusieurs congrès.


Que des différences de conceptions, d'approches et de positionnements existent dans la CGT cela n'a rien d'étonnant ni d'anormal mais que ce qui relève du débat et de décisions internes soit livré en pâture aux médias est inadmissible.


Qui a intérêt à affaiblir la CGT dans cette période ?


-Le gouvernement, le patronat, les autres organisations syndicales avant les élections du 4 décembre 2014


Qu'il existe dans la CGT , dans la Confédération à Montreuil, des divergences entre les dirigeants pour leurs engagements politiques différents n'est un secret pour personne, que des ambitions pour des places se soient révélées dans la période de préparation du dernier congrès confédéral est malheureusement une réalité mais que tout cela soient utilisé pour affaiblir la CGT n'est pas acceptable.


Avec ce déballage nous n'en avons pas fini sur les questionnements, les doutes et la suspicion en interne, le débat de fond doit avoir lieu au CCN sur la Cgt son fonctionnement démocratique pour en finir avec ce climat interne détestable.


Mais ce débat ne doit pas occulter la nécessaire réflexion du CCN sur nos orientations, nos revendications et ce que nous avons à impulser face à la déferlante libérale.


Nous devons nous préparer aux questionnements publics dans les entreprises peut-être même dans les UD et UL  par les médias, il faut nous y préparer et anticiper, comme il faut aider les militants sur le terrain qui risquent d'être pris à partie par des patrons, des élus, les autres syndicats.


De toute façon nous  sommes déjà vivement questionnés en interne depuis hier par des militants, des syndiqués et des salariés dans les entreprises.


Dans cette séquence de notre vie syndicale nous devons faire preuve d'esprit et de sens des responsabilités pour ne pas mêler nos voix à ceux qui vont s'apitoyer sur la Cgt pour tenter de la liquider demain.


Nous devons préparer le CCN dans les UD en réunissant les CE d'UD avec lessecrétaires des syndicats dans un cadre exceptionnel pour que les copains qui seront mandatés par les UD les 4 et 5 novembre 2014 soient bien en phase avec ce que pensent les militants pour leur permettre de jouer leur rôle et assumertoutes leurs responsabilités à ce CCN et sans doute à ceux qui suivront.


Si il ne s'agit pas de céder a la précipitation et aux pressions des médias, ne perdons pas de vue que la campagne contre nous va être relayée par le patronat et ses valets dans les entreprises. Il va donc falloir nous expliquer avec les militants, réunir les syndiqués pour débattre de cette nouvelle offensive contre la CGTet leur apporter des arguments pour tordre le cou  à la propagande anti-CGT et ne pas nous laisser sortir du terrain  revendicatif.


Pendant que certains essaient de faire diversion pour occuper la CGT, ses militants à contrecarrer une campagne de dénigrement et de culpabilisation pour nous extraire de notre activité à impulser les luttes, le patronat et le gouvernement peuvent se frotter les mains dans la mise en œuvre de leurs projet.


C'est avant tout cela qu'il convient d'expliquer à nos syndiqués tout en rappelant que nous avons fait le choix de la démocratie en interne et que cela vaut aussi pour le fonctionnement de la Confédération.


Nous avons convenu au regard de nos insuffisances à tenir des formations syndicales générales, voir des stages spécifiques au plan Régional et dans des UD et UL, d'engager une première réflexion sur la formation syndicale à ce Comité régional.


Il ne s'agit pas de refaire les débats que nous déjà eu sur les contenus des formations, et sur la technicité des intervenants qui a souvent pris le pas sur le contenu de la formation mais de prendre un peu de temps pour revenir à ce que sont les responsabilités des directions de la CGT en matière de formation syndicales, de promotions aux responsabilités des jeunes, des femmes et de politique des cadres syndicaux.


En premier lieu il me parait important que nous soyons en capacité d'apprécier ici au Comité Régional ce que sont nos responsabilités dans les UD, les UL, le Comité Régional  en matière d'impulsion de la formation syndicale.

Ce que sont nos réalités marquées par une grande diversité de situation d'une organisation à une autre.


Pas une UD, pas une UL n'est dans la même situation pour des raisons liées à notre histoire, nos forces, les aides, subventions extérieures qui peuvent exister ici et là soit par le canal des accords dans les groupes, la présence de grandes entreprises ou pas soit par la contribution ou pas des collectivités locales au développement du syndicalisme.


Une grande diversité du point de vue des moyens et capacités humaines, du point de vue des moyens financiers selon ces réalités différentes.


Une grande diversité du point de vue des organisations qui composent les UL et les UD.


Nous sortons d'une rencontre des UL avec la participation de dix-sept UL durant laquelle plusieurs intervenants ont mis en évidence les difficultés que nous rencontrons sur la qualité de la vie syndicale et le renforcement, le fait que nous ne disposons pas partout de secrétaire à l'orga et la vie syndicale.


Nous nous heurtons aux mêmes problèmes dans plusieurs UD et UL de la Région  qui ne disposent pas de responsables à la formation syndicale et pour ce qui est des syndicats, ils sont devenus des exceptions dans la Cgt ceux qui disposent encore de responsables à la formation syndicale.


Comment peut-on sérieusement impulser un travail de formation syndicale, de préparation des stages, de recherche des animateurs, et intervenants, solliciter des stagiaires sans disposer de premiers  responsables en charge d'impulser le travail syndical sur la formation des militants et syndiqués de la CGT.


Depuis plusieurs années nous avons pour pallier à l'absence de responsable ici et là été conduit à faire à la place pour parvenir à l'organisation de stages soit de premier soit de deuxième niveau préparés dans des conditions peu satisfaisantes.


Nous avons reculé sur les formations d'accueil des nouveaux syndiqués et nous constatons tous des replis corporatistes inquiétants en interne qui conduisent des professions à tenir des stages de niveau I et II ainsi que les Eco Ce et CHSCT en interne alors que confédéralement nous avons décidé depuis longtemps que les niveaux I devaient s'organiser à proximité des lieux de vie et de travail dans les UL, les niveaux II, les stages Eco et CHSCT dans les UD. 


 L'absence de premiers responsables à la Formation syndicale, l'absence de collectifs en charge de l'éducation syndicale et une absence de réflexion régulière et de travail des directions de la Cgt sur le rôle de la formation syndicale sont à l'origine des reculs que nous pouvons mesurer partout sur le travail de formation syndicale qui a de lourdes conséquences sur la qualité de notre vie syndicale, sur la capacité de la Cgt à réfléchir, à assumer partout où ses responsabilités.


Rajoutons à cela que dans le passé les premiers dirigeants de la CGT passaient tous par les formations syndicales générales supérieures rebaptisées troisième niveau sur un mois ou deux fois quinze jours durant lesquelles les participants à la sortie de ses sessions à Courcelles connaissaient précisément ce qu'étaient les enjeux de la formation syndicale, ce qu'était la politique de formation des syndiqués et des cadres syndicaux de la CGT.


 Malheureusement ces formations ont été abandonnées et la CGT qui pouvaient prétendre former ces cadres syndicaux, élever le niveau de leurs connaissances syndicales et générales pour leur permettre de diriger, gérer des organisations, se trouve à présent contrainte dans ses propres rangs de faire appel à des extérieurs pour occuper des responsabilités en interne qui devraient être assumées par des militants forgés et formés par l'organisation.


Quand nous mettons bout à bout nos lacunes en la matière il n'est plus surprenant de constater des difficultés pour organiser des formations, pour trouver des stagiaires, pour trouver des intervenants, pour faire partager à tous les niveaux des structures de la CGT que la formation syndicale est à la fois une bataille de conviction et un enjeu pour le choix de syndicalisme que nous avons défini au fil des congrès de la CGT.


Nous nous heurtons c'est évident à des obstacles qui ne relèvent pas que de nos seules responsabilités qui sont liés à la non reconnaissance de la formation syndicale au même titre que la formation professionnelle par le patronat et la puissance Publique, au refus du maintien du salaire dans le privé, aux obstacles mis en place par les directions au plan professionnel pour faire entrave à ce droit.


C'est de plus en plus le cas dans la fonction publique ou quand des agents partent en formation syndicale ou en détachement pour l'activité syndicale elles et ils ne sont pas remplacés et à leur retour, elles et ils se retrouvent avec des charges de travail ingérables, des situations d'opposition entre collègues qui découragent ceux qui seraient intéressés par la formation syndicale.


Au-delà de la bataille que mène le patronat, le pouvoir contre la formation syndicale dispensée par la CGT et le travail d'éducation populaire que nous menons par la diffusion de nos tracts par les débats et rencontres que nous organisons avec les salariés, une partie de nos difficultés relève de nos responsabilités. Parmi celles-ci des choix en interne sur lesquels il convient  à présent de faire le bilan pour réorienter les priorités dans nos efforts.

Un des principaux obstacles que nous rencontrons est lié à la compréhension des enjeux de la formation syndicale et de la politique des cadres syndicaux.


On ne s'improvise pas militant de la CGT, élu et mandaté et encore moins dirigeant de la CGT.


Vouloir abandonner comme cela a été fait dans beaucoup de directions de la CGT des principes élémentaires pour responsabiliser des camarades en faisant fi de la nécessaire élévation des connaissances et de la culture générale et syndicale par la formation syndicale et professionnelle conjuguée à la pratique du militantisme de terrain conduit à des situations d'échecs à la fois pour de nombreux camarades et pour la CGT.


Durant des décennies la CGT a formé ses dirigeants, très nombreux, des ouvriers, des employés avec au départs de faibles niveaux de connaissance générales et syndicales qui sont devenus de redoutables dirigeants capables d'organiser des luttes, de diriger des organisations, de se confronter à l'adversaire de classe dans les négociations, les débats publics, capables de gérer des activités sociales etc.,…


Au nom des évolutions de la société, dans la composition du salariat, du déclin de la classe ouvrière, les efforts ont été abandonné pour former suivre les parcours des militants des entreprises, des employés, des ouvriers au profit de la responsabilisation de camarades de la CGT disposant de parcours de formation générale et professionnels dans quelques cas très élevés.


Si il existe parmi les ingénieurs cadres et techniciens de la CGT, des camarades qui ont des expériences très conséquentes dans leurs parcours de responsabilités dans la Cgt, leurs implications dans la vie syndicale dans les entreprises et dans les structures de la CGT, toutes celles et ceux qui sont en responsabilité aujourd'hui dans la CGT n'ont pas tous bénéficier de cette trajectoire d'expérience et de formation ce qui n'est pas sans poser des problèmes.


Renforcer la CGT, renouveler les équipes de directions syndicales, construire la CGT dont nous, les salariés, avons besoins pour imposer de nouvelles conquêtes sociales, nous crée obligation en permanence à réfléchir comment élever les capacités, les connaissances, la culture des militants de la CGT et à rechercher et solliciter des jeunes pour participer à la vie syndicale.


Cet effort impose à toute la CGT un engagement, un effort, une impulsion,   avec des méthodes de travail, des plans de travail, un suivi des relances, des sollicitations ciblées qui impliquent des discussions, des échanges qui ne peuvent pas se résumer à des courriels.


Le travail de formation syndicale passe aussi par l'apprentissage de la lecture, par le retour de l'étude individuelle et collective dans nos stages, par des méthodes dans la préparation et l'organisation des réunions syndicales pour inciter à la lecture, pour faire connaitre des livres, des publications de la CGT à commencer par la NVO. 


L'année 2014 au plan Régional ne sera pas un millésime dans la réalisation des formations syndicales  impulsées par le Comité Régional CGT.


Deux reports du stage enjeux Régionaux, la préparation de journées d'études sur égalité hommes femmes (...)


Avec une situation au plan de ses responsabilités qui a changé puisque notre camarade Bernard Vinsot responsable de la formation du Comité régional a été amené à s'occuper des finances de son UD nous n'avons plus de fait la disponibilité suffisante dans cette responsabilité.


Bernard a concentré son temps dans son département, sur les formations Prudis avec une participation des conseillers CGT en baisse pour notre Région mais n'a pas pu s'occuper de la formation syndicale, réunir la commission Régionale  comme il l'aurait fallu.


Nous sommes donc comme quelques UD placés devant l'obligation de trouver une ou un camarade pour prendre le relai avec Bernard sur les formations Prudis mais avec l'engagement du CR à ce qu'un membre du CR à tour de rôle intervienne dans chaque stage Prudis durant au moins une heure pour éviter le repli sur le mandat prud'homme et une spécialisation qui couperait du reste de l'activité syndicale.

Nous avons donc du pain sur la planche pour commencer il serait très utile que l'on puisse faire un bilan du nombre de formations, de journée d'étude et du nombre de stagiaires qui y ont participé dans chaque UL et UD, de travailler à des objectifs de participations par département pour notre stage enjeux régionaux.


Compte tenu du nombre d'inscrits (trois) à ce stage qui a déjà été reporté en novembre, nous proposons de le décaler en février mais de prendre des mesures pour convaincre des militants d'y participer.


Nous vous invitons également pour 2015 à réfléchir au regard des difficultés, et des moyens à mutualiser quelques formations pour aider à reconstituer un vivier de nouvelles capacités militantes.


Dans l'Eure et Loir ou n'existe plus de stage niveau II depuis des années grâce à cette mutualisation nous tiendrons un stage en Novembre et février.


Nous pourrions peut-être réfléchir comment mettre en route une formation des formateurs et travailler sur la préparation d'un stage de perfectionnement et d'actualisation des connaissances pour les militants ayant participé à un stage de niveau II il y a plus d'une dizaine d'années.


Voilà donc cher(e)s camarades quelques éléments et idées que j'étais chargé de vous soumettre pour nous permettre d'échanger et prendre les meilleures décisions.

 

source : ca n'empêche pas nicolas

 

 


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