La lutte anticapitaliste: le seul objectif
Marine Le Pen dit ne pas faire le choix entre la peste ou le choléra en désignant Hollande et Sarkozy. Elle cherche ainsi à masquer qu’elle aussi fait partie du trio, un des trois fers au feu dont dispose le capital pour le servir. Un trio qui refuse de s’attaquer à ceux qui ont réellement la mainmise sur notre pays, les grands groupes capitalistes, ceux du CAC 40 en particulier…
Le choix n’est pas entre la gauche et la droite mais entre ceux qui acceptent le capital, s'y soumettent et ceux qui veulent l’abattre.
Cette situation politique enferme les électeurs dans le piège de l’alternance dont notre peuple ne peut sortir que par la lutte car les forces capitalistes vont accélérer leur marche vers la régression sociale.
L’actualité préfabriquée, les campagnes permanentes relayées par les médias nous entraînent sur des sujets qui sont à des lieues des préoccupations majeures des Français qui n’en peuvent plus.
Dans tous les pays européens, les partis politiques se succèdent en alternance au pouvoir pour appliquer la politique du capital. Ils font le nid de l’extrême droite, autre recours pour gérer les intérêts du capital.
Dans le pays, des luttes se développent. C'est seulement leur puissance qui fera reculer le capital et les pouvoirs à son service. C’est particulièrement vrai dans la période présente marquée par le développement des actions en Europe et dans le monde.
Les avancées scientifiques et techniques, de la médecine, le développement des connaissances, offrent des possibilités, des espoirs formidables à l’humanité et pourtant ce qui éclate aux yeux, c’est la régression sociale, des peuples maintenus dans la misère et l’arriération, des guerres meurtrières, dévastatrices…
Le capitalisme est un frein au développement de l’humanité. Une des clés pour ouvrir une perspective c’est de prendre au capital la propriété des grands moyens de production et d’échange.
L’enjeu du combat est là.