Syndicalisme « d'accompagnement » ? Thierry LEPAON, secrétaire général de la CGT accepte de négocier le pacte MEDEF- Hollande !
La déclaration (lire ci-dessous) de Thierry Lepaon engage la CGT dans la voie de la collaboration avec ceux (patronat et pouvoir « socialiste ») qui plongent le monde du travail dans la misère,..au lieu d’organiser la riposte de masse des salariés, alors que ceux-ci rejettent massivement Hollande et sa politique…
Dans les années 70 nous manifestions avec la CGT en scandant le slogan :
« C’est pas à L'Élysée, c’est pas à Matignon, c’est pas dans les salons que nous aurons satisfaction !...Il faut lutter avec la CGT !... »
Aujourd’hui , après l’adhésion à la CES , les dirigeants de la confédération sont devenus « euro-compatibles » et donc bien plus raisonnables !..
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Michel Noblecourt, dans Le Monde daté du 21 janvier 2014, interroge le secrétaire-général de la CGT (extraits):
Le président parle d’un « grand compromis social ». dans un texte avec la CFDT, la FSU et l’UNSA, le 14 janvier, vous exigez « la généralisation de la conditionnalité des aides et exonérations fiscales aux entreprises ». Mettez-vous des préalables à votre participation aux négociations ?
Le préalable, on l’a déjà mis dans la déclaration commune…On verra si un compromis est possible ou impossible…
Vous ne pratiquerez pas la politique de la chaise vide ?
Ah non ! Partout où les intérêts des salariés sont en jeu, la cgt a vocation à être présente…S’il y a moyen de faire un bout de chemin ensemble, on y mettra toute notre ardeur.
Mettez-vous le signe égale entre M.Hollande et Nicolas Sarkozy ?
Non. Même si je pense parfois qu’il n’y a pas beaucoup de différence, jamais je ne mettrai un signe égale. Je sais où cela mène. Cela mène au Front national. Dire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour un Hollande de gauche et qu’ils ont eu un Hollande de droite, cela conduit à des impasses. Cela serait irresponsable de ma part…
Le secrétaire-général de la CGT répond en conclusion à la dernière question du journaliste.
La ligne de la CGT, c’est celle de radicalité ?
Non. Ce serait un tournant depuis notre congrès.