Quand le banquier-ministre MACRON veut : « retrouver l'esprit industriel du capitalisme »
Macron Ministre de Valls-Hollande est un homme de la haute finance. Il fut, avant d'être Ministre, banquier d'affaire et associé au sein de la banque Rothschild. Il s'est enrichi dans l'opération de fusion d'une filiale de Pfizer avec Nestlé qu'il a, paraît-il, mené avec brio. C'est un chaud partisan du capitalisme et un ennemi déclaré des travailleurs. En 2013 il a déclaré à l'agence de presse Médiapart qu'il faut « revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l'entreprise est le lieu de la lutte des classes ». Aujourd'hui dans une longue tribune au journal Le Monde, il affirme qu'il faut: « Retrouver l'esprit industriel du capitalisme ». Autant dire qu'il préconise d'en revenir au capitalisme de la grande époque de son développement au XIXe siècle où n'existaient pratiquement aucune loi sociale et droits syndicaux.
Macron déteste particulièrement, comme son gouvernement au service des patrons, les droits sociaux et syndicaux. On le voit tous les jours avec leur mise en cause, en particulier avec le texte en préparation sur le « dialogue social » qui n'est autre que l’institutionnalisation de la collaboration de classe et avec la loi dite sécuritaire qui vient d'être votée au Parlement. Macron est un patron au service des patrons et ces derniers s'en réjouissent.
Dans sa tribune glorifiant le capitalisme, il explique comment tous les moyens disponibles, toutes les richesses doivent converger vers le capital. C'est déjà largement engagé avec les cadeaux fiscaux et le pacte de responsabilité et cela se double logiquement d'une attaque en règle contre les 35 heures, les salaires et les pensions, le droit du travail, la protection sociale, les conventions collectives...mais Macron et ses amis patrons en veulent plus et plus vite. Ils veulent que l'argent des caisses de retraites et des institutions publiques aille alimenter la spéculation capitaliste. Son plaidoyer pour l'industrie sonne aussi creux que tous les discours que l'on nous sert depuis des décennies sur le renouveau de l'industrie quand dans les dix dernières années un million d'emplois industriels ont été rayés de la carte, jetant au chômage des millions de travailleurs.
Décidément il n'y a rien à attendre de tout ce monde du capitalisme. Il n'y a que la lutte pour les arrêter et les faire reculer. Mais pour les empêcher de nuire définitivement il faudra les balayer.
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