PÉTITION internationale à l’ONU pour défendre les droits du Parti Communiste de POLOGNE !
Adresse à la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU - Copie aux gouvernements nationaux des primo-signataires
A l’appel du COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITÉ DE CLASSE (CISC), du POLE de RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE (PRCF) et de l’ ASSOCIATION des AMIS d’ EDWARD GIEREK (France), les signataires de ce texte, démocrates de toutes sensibilités, déclarent :
DÉFENDRE LES DROITS du PARTI COMMUNISTE DE POLOGNE (KPP) MENACÉS PAR LES AUTORITÉS RÉACTIONNAIRES DE VARSOVIE, C’EST DÉFENDRE LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES DE TOUS DANS L’ENSEMBLE DE L’EUROPE !
Dans le silence complice des grands médias, le régime clérical-fascisant de Varsovie et sa « justice » aux ordres déploient une entreprise liberticide digne du sénateur Mac Carthy et de sa sinistre chasse aux sorcières. Au nom de la « défense de la démocratie » (!), il s’agit d’interdire le Parti Communiste de Pologne, de harceler son journal Brzask (L’Aurore) et de persécuter ses militantes et ses militants courageux.
La ridicule argumentation anticommuniste des autorités polonaises cache mal leur volonté d’empêcher les travailleurs, la jeunesse et le peuple polonais de faire échec à la fascisation de ce pays par le parti au pouvoir, le « PIS ». En persécutant les communistes, le PIS veut intimider tous les Polonais qui refusent l’étranglement des libertés démocratiques, l’arasement des acquis sociaux, la destruction des droits des femmes, la persécution des idées de laïcité et de libre pensée, le foisonnement de milices ouvertement fascistes, l’inféodation du gouvernement actuel à l’OTAN dans le cadre des préparatifs atlantiques de guerre contre le peuple russe.
L’argumentation « antitotalitaire » des autorités polonaises est grotesque : alléguer l’ « antitotalitarisme » pour interdire un courant d’opinion et purger le sol polonais de toute trace laissée par la République populaire de Pologne et par le mouvement ouvrier antifasciste, donc réduire et détruire le pluralisme politique en Pologne, c’est clairement démontrer que la référence à l’ « antitotalitarisme » n’est qu’un masque : celui de la haine de classe des privilégiés à l’encontre de tous ceux qui contestent les immenses dégâts sociaux liés à la restauration de l’exploitation capitaliste sur le sol polonais.
Loin de condamner ces agissements liberticides au nom des « valeurs humanistes » dont elle se targue, l’Union européenne ferme les yeux ; elle encourage même ces persécutions anticommunistes en pratiquant un amalgame odieux entre le fascisme et le communisme, entre l’Allemagne nazie, qui a détruit la Pologne et exterminé sur son sol des millions de juifs, et l’URSS qui a perdu 27 millions des siens pour écraser Hitler. En revanche, l’UE et la plupart des capitales européennes, dont beaucoup appliquent chez elles de graves mesures liberticides, antisyndicales et antisociales, font montre d’une rare complaisance envers les nostalgiques de Hitler et de Mussolini qui infestent déjà nombre de gouvernements européens.
Conscients qu’en toutes circonstances, l’anticommunisme d’Etat n’a jamais produit rien d’autre que la fascisation politique, la régression sociale, l’étouffement des peuples et la mise à mal de la paix mondiale, les signataires de cet appel, démocrates de toutes sensibilités, demandent instamment à la Commission des droits de l’homme de l’ONU :
- de condamner haut et fort le comportement liberticide et discriminatoire des autorités polonaises,
- d’exiger la pleine liberté d’organisation et d’expression pour le PC Polonais de Pologne, pour sa presse et pour ses militants,
- de réprouver le négationnisme historique qui sévit en Pologne en exigeant le plein respect de la mémoire ouvrière et antifasciste en Pologne
- de rappeler à l’UE qu’elle s’est engagée à faire respecter la libre expression politique de l’ensemble des citoyens et des personnes qui résident à l’intérieur de ses frontières.
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