Et le RÉGIME MACRON vacilla…
Texte écrit entre l’acte 7 et l’acte 8 des gilets jaunes
1.
Depuis le 17 novembre, la peur a changé de camp. Macron est physiquement restreint dans ses mouvements. À l’approche de chaque samedi, la bourgeoisie serre les fesses. Les classes populaires ont fait irruption sur la scène publique comme elles l’ont toujours fait en France : sans sommation, et au pied de biche. Et depuis, quel spectacle…
2.
La vérité de tout régime est dans la crise. Quand souffle la tempête de l’Histoire, qui fait quoi, qui va où ? Quelles digues cèdent, quels murs résistent ? Là se dévoilent les véritables lignes de faille ; là peut-on apercevoir les fondements d’un régime ; là encore apparaît avec une netteté sans équivoque les priorités de chacun, que recouvre d’ordinaire le jeu des (im)postures et la routine des conflits secondaires.
Les moments de crise ne sont pas seulement des révélateurs, ils sont aussi des accélérateurs. Le temps social se contracte, et des évolutions qui prennent d’ordinaire des années, voire des décennies se produisent en quelques semaines, parfois même en quelques jours. Des mouvements improbables s’opèrent, dont la suggestion avant la crise aurait fait se tordre de rire même l’observateur le plus avisé. Des gens qui hibernaient politiquement se réveillent soudain, la politisation se répand à la vitesse de l’éclair, les mensonges que l’on gobait encore la veille sont rejetés avec véhémence. Frappées de désuétude, un certain nombre de clôtures mentales tombent.
Aujourd’hui s’opère une conscientisation de masse sur l’existence de deux polices : une police physique des corps dans la rue, une police idéologique des consciences dans les médias orthodoxes.
[…]
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