LES MINORITÉS et leurs DOGMES étouffent nos LIBERTÉS ! - Délivrez-nous du Bien! Halte aux nouveaux inquisiteurs - un livre de Natacha Polony et de Jean-Michel Quatrepoint


FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Natacha Polony a publié avec Jean-Michel Quatrepoint un livre dénonçant la tyrannie de minorités de plus en plus autoritaires. La culpabilisation qu'elles exercent menace selon elle les libertés démocratiques.

Natacha Polony est journaliste et essayiste et directrice de la rédaction de Marianne. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Nous sommes la France(Plon, 2015) et Changer la vie: pour une reconquête démocratique (Éditions de l'Observatoire, 2017). Son dernier livre, Délivrez-nous du Bien! Halte aux nouveaux inquisiteurs, coécrit avec Jean-Michel Quatrepoint, vient de paraître aux Éditions de l'Observatoire.

FIGAROVOX.- Votre livre «Délivrez-nous du bien», évoque le titre L'empire du Bien de Muray. Est-ce voulu?
Natacha POLONY.- Totalement. Philippe Muray faisait de l'anticipation mais aujourd'hui, tout ce qu'il décrivait prend vie. C'est un étonnant cauchemar.
Comme dans les récits de Philippe Muray, des gens qui se croyaient jusqu'à présent à peu près corrects, dans les clous, pas des héros mais des gens bien, se retrouvent mis en accusation pour une blague, une attitude… Vous ne considérez pas que la France impose un racisme d'État? Vous êtes un blanc dominant aux réflexes postcoloniaux. Vous mangez de la viande? Vous êtes un nazi. Vous plaisantez sur les femmes battues? Vous êtes viré du service public audiovisuel… Ce qui nous a rassemblés, Jean-Michel Quatrepoint et moi-même, est ce constat d'une nouvelle forme d'oppression utilisant la culpabilisation des citoyens. Les restrictions de nos libertés se multiplient mais, comme c'est au nom d'une «juste cause», on doit l'accepter. Résister devient extrêmement délicat et difficile.
Une nouvelle forme d'oppression utilise la culpabilisation des citoyens.
Le titre du livre veut donc rendre compte du piège qui s'abat sur les citoyens et qui pourrait être résumé comme suit: «si vous ne partagez pas nos luttes, c'est que vous êtes des salauds, vous soutenez les morts sur les routes, le fait de frapper les enfants, les femmes etc.».
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