Crise sanitaire sous CONTRÔLE OUVRIER à la coopérative SCOP-TI

Réduction du temps de travail, horaires décalés, mise en place précoce de mesures sanitaires. Ce sont quelques-unes des dispositions prises pour poursuivre la production de thés et d’infusions à l’usine de Gémenos. Et si l’autogestion ouvrière n’avait pas à pâlir de sa gestion du Covid-19, en comparaison de celle confuse de l’État ou des entreprises privées.
Pour en savoir plus, nous avons interrogé Olivier Leberquier, le président du conseil d’administration de Scop-Ti.
Vous avez fait le choix de poursuivre votre activité malgré la crise sanitaire. Comment cette décision a-t-elle été prise ?
Nous nous y sommes pris dès fin février, au commencement des soupçons de risque de pandémie, en travaillant sur un plan de continuité de l’activité, en lien avec notre médecin du travail. Nous avons consulté l’ensemble des coopérateurs pour savoir quelles dispositions on prenait. Début mars, une assemblée générale s’est tenue à l’extérieur, sur la pelouse, là où nous faisions nos AG pendant la lutte, en essayant de se mettre le plus à distance possible les uns des autres. C’est là où nous nous sommes demandé : est-ce que l’on tire le rideau et attend que cela se passe, avec toutes les conséquences économiques que cela aurait pu avoir ? On ne cache pas que cela compte.
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Crise sanitaire sous contrôle ouvrier à la coopérative Scop-Ti - Rapports de Force
Réduction du temps de travail, horaires décalés, mise en place précoce de mesures sanitaires. Ce sont quelques-unes des dispositions prises pour poursuivre la production de thé s et d' infusio...