Où va s’arrêter la DESTRUCTION de notre ÉCONOMIE et de ses atouts ?
Une récente enquête du Canard Enchaîné révèle les coulisses d’une possible offensive contre la France de notre excellent allié états-unien visant à briser l’alliance stratégique entre Framatome, entreprise française, et Rosatom, géant russe du nucléaire civil. Un potentiel changement de fournisseur redéfinirait les frontières de la souveraineté nucléaire européenne dans cette guerre économique déclarée par les États-Unis, au profit de l’américain Westinghouse.
Après la vente à la découpe aux USA de nos fleurons industriels, où va s’arrêter la destruction de notre économie et de ses atouts, toujours au profit des néocons US et de leur finance apatride ?
Les États-Unis attaquent la coopération nucléaire Framatome-Rosatom
Une récente enquête du Canard Enchaîné révèle les coulisses d’une possible offensive américaine visant à briser l’alliance stratégique entre Framatome, entreprise française, et Rosatom, géant russe du nucléaire civil. Un potentiel changement de fournisseur redéfinirait les frontières de la souveraineté nucléaire européenne dans cette guerre économique déclarée par les Etats-Unis, au profit de l’américain Westinghouse.
Potentielle offensive américaine contre l’alliance franco-russe
Le 27 mars dernier, Le Canard Enchaîné (n°5394) a fait paraître un article révélant une potentielle offensive américaine contre l’alliance franco-russe dans le nucléaire civil. En effet, en 2021, l’entreprise française Framatome et le groupe russe Rosatom ont signé un « accord stratégique de coopération à long terme, visant à consolider les efforts des deux entreprises pour développer des technologies de fabrication de combustible et de systèmes de contrôle-commande ».
L’ambassade de France aux États-Unis aurait été interrogée sur les liens existant entre Paris et le champion russe du nucléaire civil. Cette demande apparaît dans le contexte d’un projet de loi adopté en décembre dernier par la Chambre des représentants, interdisant les importations d’uranium en provenance de Russie. Les Etats-Unis, également en partie tributaires de l’uranium russe, chercheraient à s’affranchir de la dépendance russe. Le camp Républicains, qui sera peut-être au pouvoir à l’issue des prochaines élections, souhaite également « affranchir les pays occidentaux de tout lien avec la Russie dans le nucléaire civil ».
Le JDD révèle que Katherine Earle, précédemment chargée de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, aurait soulevé des préoccupations concernant une possible dépendance de l’industrie nucléaire française à l’égard du savoir-faire russe, notamment en ce qui concerne le volet du cycle du combustible.
Une menace crédible des États-Unis
Le Canard Enchaîné liste quelques exemples des potentielles répercussions américaines, dans le cas où le groupe français refuserait de mettre un terme à sa collaboration avec le géant russe du nucléaire. D’après le journal, des façons de sanctionner Framatome en cas de non-soumission à cette nouvelle législation américaine serait de l’empêcher d’encaisser l’argent versé par Rosatom dans le cadre de leur partenariat, de priver le groupe du personnel américain, ou de s’en prendre à la filiale américaine du groupe, Framatome Inc.
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