MALAISE à la direction de la RATP après la découverte d’un quatrième FICHIER illégal de salariés
Les fuites de fichiers illégaux s'enchaînent à la RATP, mettant la direction de l'entreprise dans une situation plus qu'embarrassante, elle qui voulait faire croire à un cas isolé. La découverte d'un 4e fichier, cette fois sur le centre bus d'Asnières-Pleyel, vient d'affaiblir un peu plus ses affirmations.
Les pratiques illégales de la RATP ont été dévoilées ces derniers temps, révélant qu’elle procédait au fichage de ses salariés en recensant notamment le nombre de jours de grève ou d’arrêts maladies ; autant d’éléments retenus ensuite contre les salariés pour bloquer leur déroulement de carrière. Alors que la direction a voulu faire croire à un cas isolé en suspendant le directeur du centre bus de Bords-de-Marne, premier à se faire épingler, des fichiers ont été révélés sur d’autres centres, montrant qu’il s’agissait bien d’une pratique répandue au sein de la RATP, du moins au sein du département bus. Après un fichier découvert sur le dépôt de bus d’Ivry-Lebrun, c’est en effet le dépôt de Croix-Nivert-Point du Jour, dans les 15e et 16e arrondissement parisien, qui s’est également trouvé dans la tourmente. Des pratiques de la RATP d’autant plus révoltantes que c’est sur ce même dépôt qu’un an plus tôt les élus du personnel et militants CGT Cémil Kaygisiz et Michaël Libouton étaient sanctionnés de 2 mois de mise-à-pied, accusés de harcèlement envers leur direction pour leur travail quotidien en défense des salariés. Cette même direction agit quant à elle dans l’illégalité en toute impunité, puisqu’aucune mesure disciplinaire ne semble avoir été engagée à son encontre à ce jour.
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