La CRISE SANITAIRE a le « dos large »
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Loin de nous l’idée de nier la gravité de la crise sanitaire actuelle, mais il faut le répéter, le premier obstacle pour faire face le plus efficacement possible à un virus inconnu et mortifère, comme c’est le cas aujourd’hui, c’est l’état du système de santé existant.
Nous ne pouvons pas faire abstraction de cette réalité, le système de santé français qui était un des meilleurs au monde après la création de la Sécurité Sociale, a été petit à petit démantelé pour permettre, sous la pression du capital, aux multinationales du secteur de réaliser d’énormes profits, de gérer l’hôpital public comme une entreprise soumise à la rentabilité, à la compétitivité entre services, livrer l’hôpital au privé.
On en connaît les conséquences : suppressions massives de lits d’hôpitaux, et ça continue aujourd’hui, fermetures d’hôpitaux et de services, concentration des lieux de soins, développement de la médecine privée, limitation du nombre de médecins et nous pourrions développer indéfiniment les mesures prises depuis la création de la Sécurité Sociale (voir notre article « quel système de santé » hebdo N° 669. Juin 2020) contre le système de santé.
La santé doit échapper à toute notion de rentabilité, de profits, de compétitivité. En clair elle doit échapper à toute maîtrise capitaliste. La santé n’est pas une marchandise, son accès est un besoin fondamental, vital pour le peuple.
Aujourd’hui, le pouvoir en place n’a pas changé ses objectifs de privatisation et de démantèlement continuel du système de santé français très affaibli et donc moins efficace pour faire face à la pandémie actuelle.
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