COMPRENDRE LE PASSÉ, ANALYSER LE PRÉSENT, OUVRIR LE CHEMIN DE L’ÉMANCIPATION
Par ÉVARISTE
Qu’il est difficile de faire les trois choses à la fois ! Et pourtant, toutes les grandes transformations sociales et politiques ont vu des groupes d’hommes et de femmes tirer les enseignements des erreurs passées pour penser les trois à la fois ! Et toutes les périodes de confusion et tous les échecs possibles quand l’un ou l’autre est négligé. Eh bien, nous sommes dans ce cas, ne pas avoir compris que nous sommes dans une nouvelle séquence dans laquelle les stratégies d’hier ne permettent plus de franchir une nouvelle étape sur le chemin de l’émancipation. Les innovations « magiques » de la gauche n’ont aucune prise sur la majorité du peuple formée par la catégorie ouvrière et employée et par la jeunesse de moins de 35 ans (ils se sont abstenus respectivement à plus de 70 % pour la première, à 83 % pour les 25- 34 ans, et à 87 % les 18-24 ans).
Ces trois axes forment la trame du discours contre-hégémonique que nous pouvons présenter lorsque nos intervenants sont appelés à débattre avec vous. Mais dans ReSPUBLICA, en quelques milliers de signes, nous ne pouvons offrir que quelques pistes.
Comprendre le passé
1/ Des révolutions ont eu lieu dans des pays sous-développés. Aucune n’est transposable dans un pays développé contrairement à ce que pensent certains militants d’extrême gauche et autres populistes de gauche qui lorgnent vers l’Amérique latine pour construire leur stratégie en Europe de l’Ouest. Marx, Jaurès, Rosa Luxembourg, Gramsci, Moulin, Manouchian, Guingouin, Valrimont, Croizat, Trentin et quelques autres ont posé des jalons pour penser et agir en vue de la transformation sociale et politique dans les pays développés. Nous devons continuer ce travail.
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