« JAMAIS VU UN PRÉSIDENT AUSSI NUL ! » Macron à la peine pour vendre son bilan dans le Grand Est
Après Denain et les Hauts-de-France, Emmanuel Macron poursuivait son tour de France de campagne mardi 12 avril. De la suppression des lits d’hôpitaux au dédoublement des effectifs de police au retour en passant par le retour au septennat, l’occasion pour lui de défendre son bilan de casse sociale mais aussi de promettre un second quinquennat dans la continuité de l’offensive sécuritaire et réactionnaire.
Emmanuel Macron se trouvait, mardi 12 avril, à Mulhouse et à Strasbourg pour poursuivre sa campagne de l’entre-deux-tours. Après un passage périlleux dans les Hauts-de-France lundi, un des fiefs de l’extrême-droite, le président a choisi la facilité et s’est rendu uniquement dans les deux départements du Grand Est dans lesquels il a fini premier au scrutin (Haut et Bas-Rhin), contrairement aux huit autres dans lesquels Marine Le Pen l’a devancé.
Mais c’était sans compter sur l’interpellation des travailleurs de la santé à Mulhouse. Dès son arrivée, ceux-ci ont dénoncé le manque de moyens ainsi que la déconnexion entre les décisions prises et la réalité du terrain. « Donnez les moyens à l’hôpital […] j’ai 30 ans de métier, j’ai connu un hôpital au sommet de la pyramide. Vous savez comment on soigne les gens ? […] Des gens meurent ! a ainsi lancé un aide-soignant de 61 ans. Une dénonciation de la casse de l’hôpital public que le candidat a balayé d’un revers de main en pointant un problème de sous-effectif décorrélé de ses attaques anti-sociales, osant même affirmer « on n’a jamais fait autant pendant un quinquennat pour l’hôpital qu’on a fait là ». « Mais pourquoi on manque de personnel ? Parce qu’on manque de moyens. […] C’est le serpent qui se mord la queue ! » lui a rétorqué une autre travailleuse.
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