Le SYSTÈME MÉDIATIQUE occidental et la guerre en UKRAINE
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Par Djamel LABIDI
Au temps de l'URSS, les pays d'Europe de l'Est étaient qualifiés de satellites de Moscou. Aujourd'hui, les pays occidentaux ont pris la relève, en orbite autour des États-Unis. C'est tellement visible que c'en est indécent. Même pas une critique, même pas une réserve. Un suivisme aveugle, y compris contre les intérêts mêmes de leurs propres pays.
Les États Unis, qui sont autonomes énergétiquement, disent qu’il faut l’embargo sur le gaz, le pétrole, et le charbon russes. Les pays occidentaux obéissent au doigt et à l’œil. Ils s’évertuent même à trouver des solutions qui agréent aux États-Unis, gaz liquide, énergie verte etc., malgré des coûts bien plus élevés. Les Étasuniens disent non à Nord Stream 2, le deuxième gazoduc. Les allemands s’exécutent. Et s’ il y a quelques hésitations dans les rangs, Joe Biden se déplace lui-même ou bien, pour faire pression sur les dirigeants hésitants, on déclenche l’une après l’autre, des campagnes intenses contre les "atrocités russes", "Marioupol", puis Boutcha etc., auxquelles correspondent chaque fois, comme un mécanisme bien huilé, un nouveau train de sanctions, et une nouvelle escalade dans l’armement de l’Ukraine.
C’est toujours la même chose
En fait, c’est le même procédé qu’ont toujours utilisé les États-Unis. Dans la première guerre en Irak, le mensonge des nouveaux nés tués dans leurs incubateurs avait permis une campagne médiatique hystérique et le déclenchement immédiat des hostilités.
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