Le défi du NATIONALISME IRLANDAIS : mettre fin à la partition et RÉUNIFIER L’IRLANDE
Le protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord (appelé "protocole sur l'Irlande du Nord”) est la partie de l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), signé par le président du Conseil européen, Charles Michel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson. Il était destiné à éviter la mise en place d'une frontière terrestre physique sur l'île d'Irlande après le 31 janvier 2020, date à laquelle le Royaume-Uni est officiellement sorti de l’Union européenne (UE). L’UE a toujours présenté cet accord comme une solution stable et durable destinée à protéger l'économie de l'ensemble de l'île ainsi que l'accord du Vendredi Saint (ou accord de Belfast). Il était surtout destiné à préserver l'intégrité du marché unique cher à l’UE et a, dès sa signature, été remis en cause par la partie britannique.
Pour comprendre les enjeux de la remise en cause de cet accord, nous publions la récente déclaration politique de la Plate-forme nationale - Centre de recherche et d'information sur l’UE - de Dublin
Traduction par le Pardem du texte original d’Antony Coughlan, porte-parole de la Plateforme nationale.
DERNIÈRE MINUTE : Le blocage des institutions d'Irlande du Nord par le DUP est en passe de provoquer des élections anticipées qui se tiendraient prochainement...
Le défi du nationalisme irlandais : mettre fin à la partition et réunifier l'Irlande
Le mouvement pour les droits civils en Irlande du Nord de la fin des années 1960 visait à instaurer l'égalité de traitement et la parité entre les protestants et les catholiques du Nord - supprimant ainsi toute base rationnelle de l'unionisme en tant qu'idéologie justifiant la domination sur les catholiques/nationalistes. L'objectif était de permettre aux protestants/unionistes de découvrir au fil du temps les implications politiques de « l’irlandéÏté » commune qu'ils partagent avec leurs compatriotes catholiques/nationalistes. L'une de ces implications était la réunification éventuelle en un seul État avec le consentement d'un nombre significatif de la communauté protestante du Nord et la neutralité bienveillante de la plupart des autres. On espérait qu'un tel rapprochement serait accéléré si l'on pouvait simultanément s'appuyer sur les intérêts communs que les deux communautés du Nord partagent en tant que salariés, syndicalistes et participants du mouvement ouvrier.
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