À partir de 2035, l'Union Européenne interdit la vente de voitures thermiques...Et leur usage dans les années précédentes ? - Par Jean LÉVY
L'Union européenne a décidé que la vente de véhicules thermiques serait interdite dès 2035.
Ce qui présage dans la foulée, que leur usage serait mis en question avant cette date.
Et sans attendre, la Commission européenne a défini la norme, dite "Euro 7", qui édicte les nouvelles contraintes qui s'imposeront aux véhicules à moteur thermique, et cela, dès 2025.
Déjà l'usage de voitures en excellent état de marche est prohibé sans attendre cette date. Ainsi, Macron, qui par ailleurs recommande la frugalité, conseille vivement aux Français d'acheter dès maintenant des véhicules électriques...
Et de mettre ainsi à la poubelle, des millions de voitures en bon état.
Sont concernés les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000.
Au 1er janvier 2021, le parc automobile en circulation comptait 44,9 millions de véhicules dont 38,3 millions de voitures particulières.
Certaines seront interdites dès 2025.
Ainsi, nombre de possesseurs de ces voitures seront contraints d'acheter un véhicule électrique !
Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Selon des chiffres donnés par TF1 :
Par ailleurs, 25% seulement envisage l'achat d'un véhicule électrique.
D'après un sondage Ipsos, rendu public ce lundi 21 novembre, seuls 28% des Français interrogés estiment que les pouvoirs publics accompagnent efficacement cette transition. 72% sont d'un avis contraire.
Morale de l'histoire : sous ses aspects techniques, ces décisions ont une dimension de classe. Qui en effet, va se précipiter à changer son véhicule thermique pour une voiture électrique ? Ceux qui disposent des fonds nécessaires pour cet achat, et qui, de ce fait, auront accès à tous les sites, sans restriction.
Les autres - la population la plus pauvre - ne pourront plus circuler là où i!s voudraient, dans Paris, par exemple, du fait du choix politique d'Anne Hidalgo.
Quand on vous dit, qu'au-delà du profit, généré par la politique industrielle et énergétique de Macron, la position de classe pointe son nez...
JEAN LÉVY