Pas de crédits pour la guerre en Ukraine ! Un budget social pour les salariés et les retraités ! Par Jean LÉVY
L'aide financière de l'Union Européenne en faveur de l’Ukraine s’élève à 50 milliards d'euros environ depuis le début du conflit
En décembre 2022, une aide conséquente a été décidée par les Vingt-Sept : 18 milliards d’euros pour l’année 2023.
Comme quoi quand l'Élysée décide de verser des milliards, il en trouve !...
La preuve :
Macron, prend sa quote-part des 68 milliards versés ou promis aux autorités de Kiev entre autres, sur le budget affecté aux futurs retraités en allongeant leur temps de travail, en économisant ainsi sur leurs pensions.
Ainsi le choix du clan de l'Elysée voudrait que sa réforme des retraites permette, selon Tf1, de récupérer à terme 10 à 15 milliards d’euros par an,
Pour Macron, le choix est fait : celui du commerce de guerre.
Après les 30 canons Caesar envoyés à Kiev - coût 5 millions l'unité - il ne dit pas non à la demande de Volodymyr Zelenski de fournir à son armée des Rafale et des Mirage.
Le coût unitaire d'un Mirage 2000 est d'environ 26,6 millions d'euros.
Son coût par heure de vol est de 9000 euros.
A titre de comparaison, le Rafale coûte entre 14 et 16.000 euros par heure de vol et son coût unitaire varie entre 63 et 73 millions d'euros.
Vous mesurez le coût global que représente ces éventuels dons d'avions à l'Ukraine...
Certes, ces chiffres ne sont que détails à côté du risque de guerre avec la Russie que l'envoi éventuel de ces machines de mort ferait peser sur notre pays.
La réunion à Kiev des états membres de l'Union européenne, le vendredi 3 février, a porté sur de nouveaux dons d'armement.
Ces fameux avions de combat au coût faramineux, exigés par le président ukrainien, en font-ils partie ?
Car quand Zelenski demande avec insistance des avions de combat, c'est Moscou qui et dans le viseur ukrainien.
Répétons-le : la guerre d'Ukraine n'est pas notre guerre. Il y a mieux à faire dans notre pays que de jeter de 'huile sur le feu.
Les milliards versés alimentent le conflit.
Au détriment des crédits sociaux pour les retraités, du niveau de vie des salariés - dont des millions ne bouclent plus leur fin de mois - pour revivifier nos services de Santé, l'Ecole, les Transports, nos moyens industriels, pour redresser la France, qui aujourd'hui, s'enfonce dans la crise que le capital mondial a précipitée.
JEAN LÉVY