De la bataille de Verdun à la bataille de Bakhmout - Par Jean LÉVY
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Depuis des semaines, des combats font rage dans Backmout, ville clef du Donbass encerclée par les Russes. Des deux côtés, c'est le carnage. Les autorités ukrainiennes redoutent la chute de cette position, qu'elles considèrent comme stratégique dans la conquêtes des dernières villes de cette région russophone, encore occupée.
Les journalistes français, qui sévissent dans les médias, commentent la bataille en ayant choisi leur camp, celui de l'Otan, en petits soldats de l'oncle Sam qu'ils sont. Et de gloser sur la lamentable situation des soldats russes, envoyés à la boucherie, dans le plus grand dénuement matériel, sans rien à manger, sous-équipé.
Et pourtant ces "gueux" ont pratiquement pris Backmout !
On se croirait revenu au temps de la Grande guerre, et des reportages d'alors de la presse française, ridiculisant les soldats allemands, mal armés, mal nourris et promis, dès 1914, à une rapide défaite.
Et ce fut Verdun, considérée par une immense victoire de la France : une bataille de six mois de combats quotidiens et meurtriers, l'hécatombe des deux côtés et qui ne fit ni vainqueurs ni vaincus, sans territoire gagné.
De ce temps-là, en Ukraine, on se croirait revenu.
La bataille de Backmout est un combat fratricide, dans une guerre mise en scène par les Américains, dont ceux-ci utilisent les Ukrainiens comme chair à canon et de marchés d'armes juteux pour les firmes US et européennes.
Et dont dont les victimes se battaient encore au siècle dernier sous le même drapeau, le drapeau rouge de l''Union soviétique, contre les chars allemands et leurs collabos, toujours du même côté
Il est temps que cette guerre cesse et que s'engagent des négociations.
Pour le grand bien des deux nations.
JEAN LÉVY