Entre génocide et répression, notamment en France, DÉFENDRE encore et toujours les PALESTINIENS
Survivre à Gaza
Rafah est bombardée quotidiennement. Et, les Palestiniens qui ont pu retourner à Khan Younès, après le départ de l’armée d’occupation, découvrent jour après jour un monceau d’horreurs, comme près de 400 cadavres enfouis dans le sol à proximité de l’hôpital al-Nasser. L’ONU a émis une protestation en bonne et due forme et réclame une enquête indépendante.
Mais l’armée sioniste continue de tuer impunément et d’empêcher les camions de ravitaillement d’entrer dans la Bande ou d’arriver jusqu’au nord, ou alors, ils les vident pratiquement avant de les laisser entrer. La situation de la santé est toujours la même : des gens meurent d’infection ou de septicémie faute de soins, d’autres meurent de faim. Et tout cela n’émeut pas grand monde dans le monde « journalistique » en France et dans les pays impérialistes en général.
Heureusement, il existe de vrais journalistes, y compris en Israël. La journaliste israélienne Amira Hass a écrit dans Haaretz, le 10 avril dernier un long article sur le bilan de la guerre et les conditions de survie à Gaza.
Elle commence ainsi : « En raison des limites de l’imagination humaine (par opposition à l’imagination des fauteurs de guerre et des fabricants d’armes) et en l’absence d’un tout autre dictionnaire, il n’y a pas de véritable moyen de décrire la destruction et les pertes subies à Gaza, après six mois de guerre. »
Ensuite, elle évoque les enfants pris de tremblements ou de sanglots. A la lecture de son article, on apprend qu’à la fin du mois de janvier, l’UNICEF a comptabilisé 17.000 enfants errant dans la Bande de Gaza sans être accompagné d’un adulte. Il faut y ajouter les 14.000 enfants morts et le nombre non comptabilisé de celles et ceux qui ont perdu des membres, souffrent de brûlures et de troubles post-traumatiques.
On y apprend aussi que les Palestiniens de Gaza représentent désormais 80 % de toutes les personnes confrontées à la famine ou à la faim sévère dans le monde.
Cet extrait, également, est significatif : « A la fin du mois de janvier 2024, les destructions matérielles dans la Bande de Gaza étaient estimées à environ 18,5 milliards de dollars. C’est le coût de 50 avions de combat que l’administration Biden veut vendre à Israël. ».
Pour les dirigeants de notre État et les véhicules de l’idéologie dominante que sont les media, tout cela est une série de non-événements. Au mieux, ils les taisent, au pire ils nous expliquent que c’est la faute des « terroristes du Hamas ».
Les impérialistes soutiennent plus que jamais Israël
L’un des exercices auxquels ces mêmes media se livrent depuis plusieurs semaines, c’est celui qui consiste à dire que Biden et Netanyahu sont fâchés, en occultant l’aide fournie à l’État génocidaire en armes et munitions, qui loin de s’arrêter ou même de ralentir, se poursuit plus que jamais.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Instant naufrage.
— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) April 26, 2024
Au CRIF en panique, on ne se rend plus compte de rien. En volant au secours de Meyer Habib, indéfendable repoussoir et machine à fabriquer de l’antisémitisme.
Alors que dans le même temps la catastrophe continue.
Et comme des somnambules, brandissant à tort et… pic.twitter.com/36gYXGArx6