A propos de la crise
Si l’on en croit les médias et les milieux financiers, la crise serait due à un train de vie inconsidéré des peuples. C’est donc « évident » que c’est aux salariés de rembourser la dette ! En réalité, c’est bien le système économique, le capitalisme, qui de par sa nature est à l’origine de cette situation.
Par définition, le rôle du capital est de « capitaliser », c’est à dire d’amasser toujours plus de richesses. Tous les moyens sont bons pour y parvenir.
A propos des fameuses « subprimes » de quoi s’agit-il ?
Normalement, le particulier qui désirait un bien immobilier s’adressait à une banque qui lui prêtait la somme nécessaire moyennant un intérêt. Si l’emprunteur ne remboursait pas sa dette, le bien était revendu et la banque récupérait son prêt (avec bien entendu les intérêts dus et déjà reçus). Les ennuis ont débuté lorsque, l’appauvrissement toujours croissant des populations aidant, la revente des biens est devenue très aléatoire. Les banques ont ainsi perdu beaucoup d’’argent d’autant plus que les cours de l’immobilier s’effondraient.
C’est alors que les gouvernements, au service de la finance, ont injecté dès 2008 des centaines de milliards à ces « pauvres banques » et ont pris une série de mesures favorables aux détenteurs de richesses (exonération d’impôts et de taxes pour les entreprises, cession de pans entiers directs du public au privé…). Ils se « remboursent en réduisant les salaires directs et indirects comme les retraites, la santé, l’éducation…
Cette solution est-elle salvatrice pour le capital ?
Non, bien sûr. A l’issue de ce processus, les travailleurs consommateurs, ayant moins de ressources voient leur pouvoir d’achat diminué. Les stocks, créés par leur travail, sont en surnombre et il n’est plus alors nécessaire de les renouveler. D’où, la « nécessité » pour les employeurs de licencier. De (nouveaux pauvres) apparaissent. Il s’en suit une spirale sans fin que baptisée « récession » : Travailleurs, payez, sinon c’est la récession ! (que le capital a créée, mais il ne faut pas le dire).
A l’inverse, seule l’augmentation générale des salaires peut provoquer une hausse de la consommation, qui rendrait nécessaire l’embauche de nouveaux salariés qui deviendraient à leur tour des consommateurs. La spirale serait inversée.
Mais c’est sans compter sur l’objectif du capital qui veut toujours plus amasser. L’unique moyen pour lui d’y parvenir c’est la réduction du coût du travail ! Quelle que soit la méthode qu’il utilise, le capitalisme est un frein pour le développement de la société, c’est pour cela qu’il faut l’abattre.
Il est donc grand temps de créer une société dans laquelle le seul moyen de développement sera la satisfaction des besoins des peuples, une société véritablement socialiste.
Source : « site communistes »