Après le 50 ème congrès de la CGT, contre le capitalisme, contre le réformisme : on ne lâche rien !
Comme prévu les réformistes vont continuer à diriger le syndicat mais la CGT a la particularité d’avoir des syndicats de base qui conservent des positions de classe et qui se battent dans les entreprises sur cette ligne. Dans tous les grands conflits en cours (PSA, Good Year, Fralib, Sanofi, Virgin, etc.) et malgré le battage médiatique ignoble dont ils sont l’objet (jusqu’au-boutisme, violences, etc.) ces syndicats tiennent bon face à un patronat et un gouvernement qui ne lésinent pas sur les moyens répressifs mis en place pour mettre à genoux ceux qui relèvent la tête.
De grandes luttes sont en cours, d’autres mûrissent et c’est la montée de ce courant irréversible dans les entreprises qui fera prendre conscience que seul le combat de classe inversera le processus actuel et qu’une société plus juste et équitable verra le jour.
Les dirigeants confédéraux de la CGT parlent de « syndicalisme rassemblé » pour répondre aux militants qui refusent l’unité avec les organisations syndicales qui ont signé l’accord honteux (ANI) contre l’emploi.
Thierry Lepaon parle d’un accord « donnant donnant ». De qui se moque t-il, qui peut croire que les capitalistes négocieraient un accord favorable aux salariés ?
Pour les salariés et militants de la CGT, les bases de cet accord et les soit-disantes « valeurs communes » sont en vérité l’accompagnement du système capitaliste en France et dans l’union européenne, car il ne peut y avoir « d’Europe sociale ».
L’Europe depuis sa mise en place reste un des moyens mis en place par les capitalistes et leurs alliés sociaux-démocrates pour exploiter au maximum les peuples des pays la composant. La situation faite aux salariés Chypriotes, Espagnols, Portugais et Italiens est la même que celle des salariés Français et le seul moyen d’y échapper est une lutte de tous les instants, opiniâtre contre le patronat et les gouvernements complices.
Certains parlent d’une autre « répartition des richesses », soyons sérieux, les richesses sont créées par les salariés, elles leur appartiennent et leur reviennent de droit.
Sarkozy en a rêvé, Hollande veut finir de mettre en place un paysage politique dominé par un réformisme d’accompagnement représenté essentiellement par la CFDT, afin de tromper les salariés et de les cantonner dans des limites acceptables par les capitalistes.
L’action en bas commence à faire bouger les choses dans la CGT. La confédération a dû appeler à une journée de grèves et de manifestations le 9 avril. C’est dans cette voie qu’il faut continuer, c’est le seul moyen d’avancer.