Manuel Valls fait la promotion de la retraite individuelle par points sur « France Inter »
TRIBUNE LIBRE
Le matin du 6 juillet, Manuel Valls est sur « France Inter ». il s'agit de cet homme qui se dit socialiste, dirige une commune, Evry, très populaire par sa composition et parle parle parle...bien d'ailleurs ,sans émettre le moindre doute . Il est très sûr de lui.
Et très ambitieux.
Un homme qui a les dents très longues et qui ne cessent de pousser.
Une sorte de nouveau Rocard, l'homme qui a lancé les "réformes " des retraites grâce à son livre blanc ...il y a déjà bien longtemps.
Et voulait nous fourguer la taxe carbone il y a peu.
Sur « France Inter », le 6 juillet, Manuel Valls a , bien sûr, claironné qu'une réforme des retraites était nécessaire, indispensable.
Et il a pris parti, haut et fort, pour une retraite par points pour que chacun.....se fasse sa retraite...
Bref, une retraite non plus par répartition, à caractère solidaire mais une retraite à caractère individuel, par points (fonctionnement des caisses complémentaires du privé élargi à l'ensemble des retraites du privé et du public )
Bon, ce type de contre-réforme est dans les tiroirs de la droite sarkozyste même si cette droite ne le clame pas .
Ici, c'est un "socialiste" (entre guillemets) qui nous la clame sur « France Inter », les autres "socialistes" , jusqu'à présent, se sont ,à ma connaissance, abstenus d'allumer cette mèche(ils la gardent, pour la plupart, dans la poche).
Plus à droite que Manuel Valls (au PS qui est, pourtant, déjà bien à droite), tu meurs. Une sorte de Rocard du 21ème siècle avec un discours encore plus cru?
Attention, je mets en garde ceux qui n'écoutent des discours politiques que la seule musique.
La musique Valls est séduisante.
Mais ce sont les paroles de Valls (et des politiques en général) qu'il faut écouter, déchiffrer, comprendre et non la musique qui sert à les couvrir.
Qu'attend-il pour rentrer au gouvernement de Sarkozy?
Il est plus efficace contre le peuple français au PS?
La retraite par points, c'est la mort de la répartition. C'est une autre façon de tuer le système des retraites mis en place après la deuxième guerre mondiale et que le capital n'a jamais digéré.
Envoyons Valls danser ailleurs.
Mélusine