UKRAINE: Deux policiers tués par les militants « démocrates » et « pacifiques » pro-Union Européenne
Alors que la presse française a couvert à grand renfort d'articles et de reportage, la mort de trois manifestants, tués à l'arme de chasse par un tireur non identifié, l'assassinat de deux policiers ukrainiens, morts dans l'exercice de leur devoir a été passé sous silence.
Le 24 janvier 2014, le sergent-chef de police Alexandre ENDRJIEVSKI, âgé de 28 ans, est assassiné d'une balle en plein coeur, à bout portant, devant chez lui, alors qu'il rentrait du travail. Il travaillait à l'unité de sécurité publique du district Goloseevski de Kiev. Son unité n'était pas engagée dans les opérations de maintien de l'ordre au centre de Kiev.
Cet assassinat a été revendiqué par un groupe se faisant appeler OUPA (Armée insurgée ukrainienne), du nom de l'organisation nationaliste pro-nazie, responsable du pogrome de LVOV pendant la seconde guerre mondiale.
D'après ces terroristes, il s'agit d'un acte de vengeance contre la répression et d'avertissement envoyé aux policiers pour qu'ils passent du côté des émeutiers et des putschistes de l'union européenne. Pourquoi ce policiers? Car il habitait dans un logement de fonction situé à côté du foyer où sont logés les jeunes fonctionnaires des unités émeutes "BERKUT".
Le 27 janvier 2014, en marge d'une manifestation d'opposition réunissant quelques dizaines de personnes, deux nervis fascistes (l'un des deux, Andriï NALIVAÏKO, était proche de l'organisation néo-nazie "SVOBODA") , étudiants à l'université de Kherson, ont tué un policier.
Lors de leur arrestation pour violences (ils avaient déclenchés une bagarre avec des militants pro-IANOUKOVITCH), ils ont donné des coups de couteau aux trois agents de police chargés de leur interpellation. Tous les trois ont été blessés, dont deux grièvement.
Le 28 janvier 2014, un capitaine de police de la direction d'enquête judiciaire de la direction principale des affaires intérieures de Kherson, âgé de 28 ans, meurt des suites de ses blessures (son poumon avait été perforé). Il s'appelait Alexandre KISILIEVSKI, était marié et père d'un petit garçon de trois ans. Il sera enterré aujourd'hui 30 janvier.
Ses deux collègues blessés sont :
- un directeur d'enquête principal de police judiciaire, lieutenant-colonel de police de 40 ans qui a reçu une blessure profonde de la cavité abdominale, a subi une ablation de la rate et est encore hospitalisé ;
- un lieutenant de police de 27 ans qui a reçu des blessures légères au dos et au genou.