OBJECTIF : République sociale ! [La chronique d’Évariste]
Le capitalisme détruit nos vies, nos relations humaines. Il nous impose d’abord de vivre sous un rapport d’exploitation par autrui, Le tout agrémenté de dominations de toutes sortes, quand elles ne vont pas jusqu’à l’expropriation dans certains cas. Le capitalisme nous pousse à la concurrence guerrière de tous contre tous. Nous passons d’une crise à l’autre quand ce n’est pas un bouquet de crises multidimensionnel. On pressent que nous risquons d’entrer dans une crise systémique voire paroxystique. Actuellement crise humaine, sanitaire, sociale, écologique, démocratique et laïque. Et si la crise sanitaire était due à la destruction de notre écosystème par le capitalisme ? Capitalocène plutôt qu’anthropocène ! Les capitalistes ont gagné un tel pouvoir en France depuis 1983 qu’ils iront jusqu’au bout dans la dévastation et l’exploitation.
Voilà pourquoi les solutions de type social-démocrate ou paritariste deviennent obsolètes, ce que le peuple comprend de plus en plus. Vivement que les responsables de la gauche politique et syndicale le comprennent également ! Certains voient poindre chez les capitalistes et leurs alliés des velléités humanistes, ce ne sont que des « croyants » politiques car les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Tout le reste n’est que manipulation médiatique. La séquence dite des Trente glorieuses n’était qu’une parenthèse sans lendemain car les fondamentaux du capitalisme ont repris le chemin de la lutte des classes au profit du capital ; de plus, la praxis (lien dialectique entre théorie et pratique) dominante de la gauche ne fut pas à la hauteur des enjeux quand il fut clair que le capitalisme ne tiendrait aucun compte du vote populaire du 29 mai 2005 par la forfaiture de 2008 et que les grandes organisations politiques et syndicales de gauche ne luttaient plus contre cette forfaiture.
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