SOUS-MARINS AUSTRALIENS : Une capitulation sans conditions
Communiqué de la NAR du 27 septembre 2021
La rupture par l’Australie de l’accord signé avec la France illustre une nouvelle fois la maxime gaullienne : « un pays n’a pas d’amis, mais seulement des alliés ». Les alliances se nouent ou se défont selon les intérêts nationaux. C’est cette règle que les Américains et les Australiens ont froidement appliquée. C’est cette même règle que MM. Macron et Le Drian ont voulu ignorer. La France paie le très lourd prix de leur légèreté.
La France va aussi payer le prix de leur lâcheté. Au lieu de laver l’affront par une mobilisation nationale en vue de la relance d’une politique mondiale, celui qu’on appelait Jupiter s’est entendu avec Joe Biden sur un communiqué de reddition. Mais rien n’est perdu : les peuples se vengent toujours des humiliations qu’ils ont subies.
Face à ce triple échec, stratégique, diplomatique et industriel, le Parlement aurait dû sanctionner par une motion de censure un gouvernement qui s’est tristement illustré par son incompétence et son esprit d’abandon et se prononcer pour une sortie immédiate et sans conditions du commandement militaire intégré de l’Otan. Ce que nos représentants, et notamment ceux des oppositions, n’ont hélas pas tenté.
En conséquence, La Nouvelle Action royaliste appelle tous les électeurs patriotes à sanctionner le pouvoir actuel dans les urnes. Pas une voix ne doit se porter sur les candidats macronistes, ni à la prochaine présidentielle, ni lors des élections législatives qui suivront !
La NAR apporte également son soutien aux milliers d’ouvriers, de techniciens et d’ingénieurs de nos arsenaux, et plus largement de nos industries navales et de défense, qui viennent de perdre des millions d’heures de travail et qui sont fondés, eux aussi, à demander des comptes au pouvoir.
Nouvelle Action Royaliste
Illusions et renoncements
Sept jours ont suffi pour que la tempête déclenchée par l’Australie vienne mourir dans les eaux tièdes d’un communiqué diplomatique. Sept jours seulement.
Pourtant, la soudaine rupture du “contrat du siècle” portant sur l’achat de sous-marins français avait été dénoncée comme un “coup dans le dos” par Jean-Yves Le Drian. Pourtant, le rappel de nos ambassadeurs, en Australie et surtout aux Etats-Unis, fut cent fois pointé comme un événement sans précédent dans les relations franco-américaines. Hélas, en fait de crise, il s’agissait de simples gesticulations avant de tourner la page.
À la suite d’un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden, le communiqué du 22 septembre convient que des “consultations ouvertes entre alliés” auraient évité la crise et reconnaît le rôle de la France dans la région Indopacifique. Mais le léger regret exprimé par le président américain et les assurances polies qu’il veut bien nous prodiguer ne changent rien à la réalité : ce sont les Etats-Unis qui fourniront des sous-marins à l’Australie.
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