Le GAUCHISME, stade suprême de l’impérialisme – Par Bruno Guigue
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L’effondrement de l’Union Soviétique a-t-il sonné le glas du communisme ? Ceux qui ont prononcé son oraison funèbre ont peut-être pris leurs désirs pour des réalités. Contrairement à ce qu’ils croyaient, le socialisme réel n’a pas disparu corps et biens. Que le drapeau rouge ne flotte plus sur le Kremlin ne signifie pas son extinction sur la planète.
Un milliard et demi de Chinois vivent sous la direction d’un parti communiste qui ne manifeste aucun signe d’essoufflement. Le Vietnam socialiste se porte plutôt bien. En Russie, le parti communiste demeure la première force d’opposition. Les communistes dirigent le Népal et l’État indien du Kerala. Malgré le blocus impérialiste, les Cubains poursuivent la construction du socialisme. Les communistes ont remporté des succès électoraux au Chili et en Autriche. Dire que le communisme n’a laissé qu’un mauvais souvenir et appartient à un passé révolu, c’est commettre une double erreur d’analyse. Car non seulement il a contribué au mieux-être d’un quart de l’humanité, mais rien n’indique qu’il ait dit son dernier mot. Il n’est pas plus condamné par son passé qu’il est privé d’avenir. Il peut inscrire à son actif le combat victorieux contre le nazisme, une contribution décisive à la chute du colonialisme et une résistance opiniâtre à l’impérialisme. Ce triple succès suffit à lui donner des lettres de noblesse révolutionnaire. Mais son passé, c’est aussi la longue série des avancées sociales, les millions de vie arrachées à la misère, à l’analphabétisme et aux épidémies.
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