26 COP et puis s’envolent !
Par Lydie Fernandez, membre du Bureau politique du Parti de la démondialisation
Ils sont venus du bout du monde : les chefs d’Etat et quelques milliardaires pour célébrer une messe noire ! Les jets ont sillonné le ciel, les carburants ont flambé, les médias du monde entier se sont déplacés pour relayer ce qui est devenu un rituel morbide et obscène. Et des écologistes et des ONGistes ont manifesté, certains mêmes servant de cautions par leur présence dans les « débats ».
Plus les COP passent, plus le thermomètre grimpe et plus s’amenuisent les ambitions de réduire la dégradation de la biodiversité et des éco-systèmes, de la pollution, de l’agriculture industrielle et de la santé des populations.
Car comme l’a écrit Einstein, « Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre. »
26e édition et la mascarade continue ! Polluante et onéreuse avec des déplacements indus et coûteux de tout ce petit monde de roublards à la solde des classes dominantes.
Bien naïf, bien écervelé celui qui croit à cette mise en scène des faux-semblants. Un leurre qui tente de convaincre les populations de la bonne volonté et des capacités des dirigeants et des puissants à prendre des mesures fiables. Des populations abreuvées de propagande quotidienne sur le réchauffement climatique et le zéro carbone, comme elles le sont de messages quotidiens sur la gravité de la « crise sanitaire », avec comme principe la stratégie du choc : peurs de toutes natures relayées par les médias et, pour ce qui nous concerne, d’un gouvernement de plus en plus tyrannique et traitre à la nation, à la solde des multinationales qui ont mis la main sur le monde et qui n’a qu’une seule ambition : permettre à l’oligarchie financière de s’enrichir toujours plus.
Obscène cette grand-messe de beaux habits où les chefs de gouvernement affichent en réalité au grand jour leur incapacité à mettre en œuvre des solutions vraiment efficaces pour corriger les dégâts causés à l’environnement et aux populations par une exploitation irraisonnée des ressources naturelles et un capitalisme prédateur.
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