Présidentielle : que sait-on des ÉLECTEURS tentés par le communiste Fabien ROUSSEL ?
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LES CLÉS DE L’ÉLYSÉE. Le candidat communiste Fabien Roussel connaît une dynamique dans les sondages qui l'a fait passer en moyenne de 2 à 4,4 % des intentions de vote en un mois. Il performe pour l'heure auprès d'un électorat âgé et capte une partie des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon de 2017.
Semaine après semaine, Fabien Roussel cultive sa singularité dans le paysage de la gauche française. D'abord par son positionnement, lui qui veut renouer avec le vote populaire et qui fustige la gauche bien pensante. Le candidat communiste à la présidentielle en a d'ailleurs remis une couche mardi sur France Inter : « J'en ai marre de cette gauche qui nous culpabilise lorsqu'on prend la voiture, qu'on mange de la viande, ou qui nous insulte parce que nous sommes pour le nucléaire. » Cette navigation à contre-courant se retrouve aussi dans les sondages pour le premier tour : Fabien Roussel est le seul à connaître une dynamique. Modeste, certes, mais le candidat du PCF a plus que doublé son capital en un mois, passant dans notre moyenne des sondages d'1,9 % des intentions de vote le 17 janvier à 4,4 % ce vendredi.
A titre de comparaison, sur la même période de temps, Jean-Luc Mélenchon a également progressé mais de façon moindre (+0,9 point, à 10,6 % aujourd'hui) tandis que Yannick Jadot (-1,4, à 5,2 %), Anne Hidalgo (-1,1 à 2,3 %) et Christiane Taubira (-1 à 3,3 %) ont tous les trois reculé.
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