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L’APRÈS MARTINEZ À LA CGT
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Philippe Martinez propose une femme, Marie Buisson, pour le remplacer à la tête d’une CGT divisée
Une femme. Une enseignante. Une militante CGT depuis 20 ans sans passé au le Parti communiste. Une partisane du rapprochement opéré par la CGT, sous le mandat de Philippe Martinez, avec des associations et ONG écologistes. Une militante favorable à l’unité la plus grande possible du syndicalisme de lutte. Et une syndicaliste soutenant la cellule de veille interne à la CGT contre les violences faites aux femmes. Six raisons de trouver quelques peaux de bananes sur le chemin qui pourrait la mener vers le poste de secrétaire général de la CGT l’an prochain.
L’information a fuité dans un article des Échos paru ce mardi en début de matinée : Philippe Martinez, âgé de 61 ans, quittera ses fonctions au prochain congrès qui se tiendra à Clermont-Ferrand du 27 au 31 mars. Et il propose une femme, Marie Buisson, pour lui succéder. Avant d’être officialisée demain dans une communication à la presse, la décision a été envoyée aux structures de la CGT à la mi-journée, après avoir été débattue ce matin en commission exécutive confédérale. Et même votée favorablement par 32 voix pour, 3 contre, 3 abstentions et 3 personnes ne prenant pas part au vote.
« Je pense qu’il nous faut franchir un nouveau cap, donner un signe fort à toutes les syndiquées, toutes les militantes en élisant pour la première fois une femme à la tête de notre organisation, non uniquement comme un symbole ou un alibi, mais véritablement comme une volonté politique de mettre en accord nos paroles et nos actes », a expliqué Philippe Martinez ce matin devant les membres de la commission exécutive. En proposant Marie Buisson pour le remplacer l’an prochain.
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CE QU’EN PENSE JEAN-PIERRE PAGE, ancien responsable international de la CGT, a été également secrétaire général de l’UD CGT du Val-de-Marne.
« …Cette décision de Martinez vise à marginaliser et écarter le courant de lutte de classes dans la CGT qui est porté par des générations de militants communistes membres ou non du PCF. L'orientation proposée avec le soutien déclaré de Solidaires, Sud, du NPA trotskiste, d'ONG comme Greenpeace et la mouvance qui considère que la lutte de classes et la contradiction capital/travail depuis l'entreprise appartient au passé . L'amputation du syndicalisme français selon Martinez se fait à partir d'une démarche anticommuniste...(lire)les textes du collectif « plus jamais ça » dans lequel Martinez a impliqué la CGT sans aucun débat dans notre syndicat et dont la représentante est Buisson Marie est d'abord et avant tout les héritiers de la mutation Hue et de leurs compètes trotskistes du NPA et Verts… »
Jean-Pierre PAGE sur Facebook