UKRAINE : L’AMNÉSIE DE LA PRESSE FRANÇAISE ?
/image%2F1449569%2F20220701%2Fob_0ae8ff_ukraine-autre-son-cloche.jpg)
/image%2F1449569%2F20220701%2Fob_4e68a8_donbass-insider.jpg)
Depuis 2014, les États-Unis, l’Angleterre et le Canada soutiennent financièrement et militairement les autorités ukrainiennes à affronter les populations russophones du Donbass.
Depuis une décennie, la paix sur le continent européen a volé en éclats. En effet, les principales puissances de l’Ouest et de l’Est se font la guerre.
Entre 2014 et 2021, le conflit ukrainien a causé plus de 13 000 morts selon l’ONU dans la région du Donbass. Au cours de cette période, une quantité non négligeable de la population russophone de l’Est de l’Ukraine a été victime de nombreuses tortures. En outre, il semble difficile de nier l’ampleur de certains viols collectifs.
Voilà donc une triste réalité. Il faut savoir que ces actions violentes et meurtrières furent perpétrées principalement par le régiment néonazi AZOV. D’ailleurs, ce régiment qui ne cache pas ses affinités avec le nazisme est directement subventionné et armé par le ministère de l’Intérieur ukrainien.
Cela est d’autant plus navrant qu’il convient de se demander dans quelle mesure cette guerre civile que les gouvernements successifs ukrainiens ont lancée depuis huit ans a-t-elle porté ses fruits ?
En quoi la « révolution de la dignité » lancée en 2014 par la ligue factieuse ukrainienne a-t-elle permis une lutte effective contre la corruption (voir l’article de l’Humanité sur l’apparition de Zelensky dans les Pandora Papers) ?
Comment l’actuel président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, peut-il justifier ou légitimer la dévalorisation et ou la négation de l’identité des russophones du Donbass ?