Les mesures d'urgences de la NUPES pour les VACANCES !
- Un aller-retour avec péages gratuits
- TER illimités pour 29 euros par mois
- Plafonnement des prix des billets avec l'Outre-mer
- Automatisation du versement des aides
- Fonds d'urgence d’un milliard d'euros pour la réhabilitation et la mise aux normes des infrastructures
- Gratuité du BAFA, conditionné à deux contrats.
- Rémunération systématique des stages BAFA
- Pass « Colo Verte » : inscription gratuite à une colonie de vacances par cycle scolaire
- Fonds de soutien aux collectivités locales et aux associations pour l'embauche d'animateurs et d'animatrices
- Gratuité de l'inscription des enfants sous condition de ressources des familles aux activités de loisirs
Cette proposition de loi a été déposée par Benjamin Lucas (Générations-s), Soumya Bourouaha (PCF), Arthur Delaporte (PS), Marie-Charlote Garin (EELV), Frédéric Maillot (PCF, député de la Réunion) et François Ruffin (LFI-Picardie debout).
Notre proposition de loi se veut ici d’alerte, d’interpellation : qu’il y ait de nouveau une politique publique des vacances, qu’elles soient ramenées dans le politique, dans un imaginaire de progrès. Pour que les partis s’en saisissent, luttent contre les inégalités de l’été.
Avec, comme le suggère la Fondation Jean Jaurès, un double horizon : « rendre effectif le droit au départ en vacances pour tous » et « resocialiser le temps libre, permettre à chacun de s’épanouir en dehors du marché de l’emploi. »
Cet horizon déborde largement le cadre d’une proposition de loi d’urgence pour les vacances. Que les Français puissent vivre de leur travail, en indexant les salaires sur l’inflation. Que les chèques vacances, aujourd’hui réservés à moins de 20 % des actifs, soient généralisés dans un dispositif plus ambitieux.
Qu’un réel « billet populaire » pour les déplacements en transport en commun voit le jour, comprenant TGV, TER et trajets du quotidien.
Que les autoroutes redeviennent la propriété des Français et des Françaises, qu’on mette fin aux concessions, l’autre nom de la nationalisation, que l’État reprenne la main sur la tarification.
Que le marché du logement soit encadré et que le règne des multipropriétés recule face à l’exigence d’égalité. Que la jeunesse se mêle, se rencontre, se mobilise dans des projets d’intérêt général, au premier rang duquel la défense de l’environnement.
Que les modes de vacances privilégient les liens aux biens, le temps long à la vitesse, la proximité et aux grandes envolées, la découverte de la nature, le sport et la culture au mythe d’une consommation-consolation.
Que l’éducation populaire qui vise l’émancipation soit une réalité partagée par le plus grand nombre. L’horizon, il faut le maintenir haut et clair, même lorsque les nuages du présent l’obscurcissent.
Cet horizon, c’est l’article premier de notre proposition de loi. Poser simplement : le droit aux vacances pour tous et toutes, en l’inscrivant dans la loi contre l’exclusion de juillet 1998.
Mais un horizon sans premiers pas, c’est le risque de n’emporter personne avec soi, de vendre du rêve, des illusions, bien difficiles à se figurer ici et maintenant. Les premiers pas indiquent par où commencer, que c’est possible, à portée de mains.
Comme Stéphanie, 40 % des Français, cette année, ne partiront pas (contre 37% l’an dernier, +3 points). Ils sont 69 % parmi les bas revenus, 44 % des ouvriers. Et trois millions d’enfants resteront à quai.
Il y a tant à faire pour le bonheur de nos concitoyens. Il y a tant à faire, pour nous qui sommes les filles et les fils de Léo Lagrange, ce ministre qui, depuis son minuscule cabinet, offrit aux ouvriers une « embellie » dans une sombre décennie. Il y a tant à faire, pour nous qui sommes les héritiers du grand Jaurès : « Nous ne sommes pas des ascètes. Il nous faut la vie large. » Cette vie large, cette vie que les vacances élargissent, nous la voulons pour toutes, pour tous.
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