DÉSERTS MÉDICAUX - 1 500 postes d’internes supprimés à la rentrée : cette alerte que le gouvernement n'a pas voulu entendre
Tandis que le nombre de postes d’internes en médecine est en chute pour la rentrée universitaire de septembre 2024 – accusant une perte de 1 510 places par rapport à l'année dernière –, le ministre de la Santé démissionnaire Frédéric Valletoux nie la responsabilité du gouvernement. Ce dernier avait pourtant été alerté par un groupe de travail transpartisan de l’Assemblée nationale consacré aux « Déserts médicaux » dès le mois d'avril dernier…
« Petite manipulation de la vérité » ? C’est ainsi que le ministre délégué chargé de la Santé Frédéric Valletoux a réagi à un article de Libération évoquant la perte de 1 500 internes en médecine pour la rentrée universitaire 2024-2025. Dans un post publié sur X dans la soirée du vendredi 16 août, ce proche d’Édouard Philippe, membre du parti Horizons, a assuré que « les gouvernements ont toujours ajusté le nombre de postes d'internes au nombre d'étudiants qui passent et réussissent leurs examens ». Et de marteler : « 1 500 d'entre eux ont fait le choix de ne pas présenter l'examen. La faute du gouvernement forcément ? »
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MALGRÉ DEUX ÉCHECS ÉLECTORAUX CINGLANTS, MACRON ACCÉLÈRE LA DESTRUCTION DU SYSTÈME DE SANTÉ
Le scandale dépasse l'imagination : alors que Macron a dépensé 1,400 Million d’euros pour faire semblant de rendre la Seine propre, et 300 Millions d’euros pour une cérémonie sataniste d'ouverture des JO, il a décidé de supprimer 1 510 postes d'internes en médecine à la rentrée (7 974 postes ouverts, contre 9 484 en 2023), soit -16% en 1 an !
À ne pas faire : -50% en chirurgie plastique -15% pour la médecine d'urgence. C'est d'une gravité exceptionnelle car les services d'urgence sont déjà en voie d'effondrement, du fait de l'insuffisance des crédits et des personnels.
L'objectif poursuivi par Macron et ses maîtres est désormais aveuglant, même si les médias aux ordres continuent de le cacher aux Français. Il s'agit de détruire notre système public de santé en le rendant sous-performant, afin d'expliquer ensuite à la population qu'il n'y a pas d'autre solution que de privatiser la médecine.
Pour ainsi imposer à la France l'effrayant anti-modèle américain, avec - une médecine de qualité très rentable pour les fonds d'investissement, les mutuelles et Big Parma, qui sera réservé aux richesses - et des soins de très bas de gamme pour les pauvres.
Le plus incroyable de ce sabotage, c'est qu'il se déroule alors que le gouvernement est prétendument «démissionnaire», du fait des 2 raclées électorales subies, ce dont il ne tient aucun compte, qu'il est censé ne plus gérer que les «affaires courantes», ce qui n'est manifestement pas du tout le cas.
François Asselineau
SOURCE : X (ex-Twitter)