Syndicalisme : Luttes d'en-haut et luttes d'en-bas
Collectif National pour un Front Syndical de Classe
mis en place par les initiateurs CGT et FSU de la « lettre ouverte aux Etats-majors syndicaux »
Casse de l'emploi en masse dans le privé et le public, compression des salaires, changement de statut de la Poste en juillet, travail du dimanche, retraite à 67 ans (harmonisation européenne oblige) d'après Hortefeux, sécu en danger de mort, répression qui frappe les militants et travailleurs combatifs.... le gouvernement, le MEDEF et l'UE ne font pas de pause dans leur guerre sociale.
Si la résistance ne désarme pas la base face à cette régression tous azimuts, ce n'est pas la même musique "au sommet" où, après avoir organisé manifestations séparées de plusieurs mois et manque de soutien aux secteurs en lutte, on se prépare désormais à se précipiter au "sommet social" convoqué par Sarkozy au début du mois de Juillet. En attendant une "rentrée chaude" comme le dit Chérèque sans rire (la même que l'année dernière dont le point d'orgue fut la manifestation bien sûr "unitaire" du 7 octobre sur le scandaleux mot d'ordre du "travail décent" cher aux institutions internationales du capitalisme ?).
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Signez la pétition de soutien à Charles Hoareau et contre la criminalisation de la résistance syndicale en cliquant ICI
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H. Krasucki, quelques mois avant mai 1968 : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. »