Contre la LOI EL KHOMRI, la lutte continue ! Rendez-vous mardi 5 avril 2016 à 14 h 00 Place de la BASTILLE à PARIS
Communiqué commun
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL
La puissante journée de grève et manifestations rassemblant plus d'un million de personnes dans 260 villes a démontré la détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es à obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d'explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d'un même territoire et d'une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.
Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l'investissement.
Le gouvernement doit entendre les milliers d'étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d'emploi et de retraité-es mobilisés massivement aujourd'hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s'expriment, 70% de la population estime en effet, qu'il faut retirer le texte, qu'il n'est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.
Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d'emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.
D'ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l'initiative des organisations de jeunesse.
Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l'interpellation des parlementaires.
Le 9 avril, elles appellent à la réussite d'une nouvelle grande journée d'action de grèves et de manifestations.
Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.
Montreuil, le 31 mars 2016
Appel
de la coordination francilienne
des étudiant-e-s mobilisé-e-s
Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s contre la loi travail, réuni-e-s en coordination régionale Ile-de-France, représentant 19 universités et établissement d'enseignement supérieur, appelons au retrait total et sans négociation du projet de loi travail. La journée du 31 mars a été une grande réussite dans toute la France : près de 1,2 millions de personnes ont manifesté leur colère et leur refus de cette loi antisociale. Cette loi s'inscrit dans une continuité de politiques pro-patronales mises en place par les gouvernements successifs. Depuis maintenant trois semaines, ce sont des centaines de milliers d'étudiant-e-s, lycéen-ne-s, salarié-e-s et chômeur-se-s qui se mobilisent malgré les vaines tentatives de l'Etat de diviser et réprimer le mouvement. Aujourd'hui, alors que Manuel Valls a appelé l'Unef à venir négocier une autre loi-travail, nous réaffirmons que ce mouvement s'auto-organise par des Assemblées Générales et des Coordinations (régionales et nationales) : seul le mouvement saurait se représenter lui-même.
Le gouvernement a peur de ce mouvement qui s'amplifie et tente par tous les moyens de le faire taire. Jeudi 31 mars dernier, 25 lycées et le site de PSA-Poissy ont été fermés tout comme de nombreuses universités la semaine précédente. La répression policière durant les manifestations et les rassemblements qui ont suivi (100 arrestations sur toute la France, 15 sur Paris) est inacceptable. Nous mèneront une campagne contre ces violences policières : nous ne cèderons pas, nous ne nous arrêterons pas.
Malgré la répression, le mouvement s'étend et touche de plus en plus de secteurs. Dès le 5 avril nous serons de nouveau dans la rue. Nous appelons dès cette date tou-te-s les salarié-e-s et leurs organisations syndicales à construire avec nous la grève générale reconductible. Celle-ci ne sera possible que par l'auto-organisation en Assemblées Générales et Comités de Mobilisation. Nous ne nous satisfaisons pas de la position de l'intersyndicale qui cherche à faire du 5 avril une simple interpellation aux parlementaires. Pour construire cette grève, nous appelons à la mise en place d'Assemblées Générales Interprofessionnelles qui tisseront les liens nécessaires à la convergence des luttes qui seule pourra faire plier ce gouvernement.
Cette loi est une loi de la précarité et nous tenons à signifier notre soutien réciproque aux étudiant-e-s du monde entier en lutte contre ce système d'exploitation et de domination. Nous apportons également notre soutien aux réfugié-e-s et aux sans-papiers.
Contre la précarisation de nos vies et la dictature patronale, nous nous battrons jusqu'au bout !
Les jeunes toujours plus mobilisés contre la loi travail !
La FIDL, le syndicat lycéen se réjouit grandement de la journée de mobilisation contre la loi travail durant laquelle plus d’un million deux-cent mille personnes ont manifesté.Du côté des jeunes, ce sont plus de 180 lycées bloqués et plus de 200 lycées qui se sont mobilisés partout en France. Après trois semaines d’action, le mouvement continue de s’amplifier malgré les conditions difficiles. Le syndicat appelle d’ores et déjà les lycéens à amplifier le mouvement le mardi 5 avril prochain.
Les jeunes ont massivement montré leur mécontentement face à un gouvernement qui ne répond pas à leurs attentes. La jeunesse demande le retrait de la loi travail qui constitue un véritable danger pour son avenir en ne lui proposant que de la précarité et attend du gouvernement qu’il mène une réelle politique de jeunesse en donnant à chaque jeunes les moyens de s’émanciper et d’accéder à un emploi dans des conditions normales.
Aujourd’hui, La FIDL demande au gouvernement de mettre en place les mesures proposées ci-dessous par les jeunes pour lutter réellement contre le chômage :
-
Le code de la route et le permis gratuit au lycée ;
-
Une meilleure orientation au collège et au lycée ;
-
De nouvelles formations en rapport avec les nouveaux métiers de l’écologie et du numérique par exemple ;
-
Un réel suivit entre le monde des études et l’arrivée sur le marché du travail.
C’est de cette façon que notre société luttera positivement contre le chômage et la précarité.
La FIDL, le syndicat lycéen appelle les jeunes à rester déterminés dans cette mobilisation juste et nécessaire face à un projet de loi qui bafoue les principes même de notre modèle sociale et de la protection des plus faibles.
Le 31 mars 2016
Réaction de l’UNEF aux annonces de Manuel Valls
Au lendemain d’une journée de mobilisation historique qui a rassemblé plus d’un million de manifestants contre la Loi Travail, dont de nombreux lycéens et étudiants, le Premier Ministre a annoncé un cycle de rencontres entre les organisations de jeunesse et le gouvernement.
L’UNEF se félicite qu’un cadre de dialogue soit ouvert avec les jeunes, preuve que leur mobilisation a permis de faire bouger une nouvelle fois les lignes.
L’UNEF s’investira dans ces discussions en restant ferme sur ses revendications. Le syndicat étudiant réclamera à nouveau le retrait du projet de loi travail et fera entendre ses contre-propositions pour favoriser l’emploi stable, l’accès aux droits sociaux, la formation professionnelle et la lutte contre les discriminations.
L’UNEF invite les jeunes à poursuivre leur mobilisation les 5 et 9 avril prochain. Plus que jamais, c’est leur mobilisation qui permettra de faire entendre leurs revendications.
Le 1er Avril 2016
SUD Éducation 94
Soutien l'appel de la coordination nationale étudiante à la grève
Mardi 5 avril 2016 : manifestation à 14h départ de Bastille
Dans la Fonction Publique des préavis de grève sont déposés.
Informations collectées sur le site: