Les JEUNES chômeurs, salariés ÉTUDIANTS et LYCÉENS n’ont rien à attendre du GOUVERNEMENT !
Face au développement des luttes qui exprime un mécontentement profond, le gouvernement s'emploie à manœuvrer pour diviser le mouvement. Sa politique, celle que le patronat exige, forme un tout indissociable et la loi El Khomri n'est pas un Ovni dans un ciel serein. Il s'agit de tailler en pièce les conquêtes sociales, les droits des salariés et de faire baisser les salaires, les pensions et les prestations sociales.
De plus en plus de jeunes, chômeurs, salariés, étudiants et lycéens s'expriment dans la lutte pour signifier leur ras-le-bol d'une société où le fric coule à flot et engraisse le grand capital tandis que les autres vivent la galère de la précarité, des bas salaires, du chômage, des loyers inaccessibles, des soins de plus en plus chers…
Tout cela est pour les possédants, ces grands groupes capitalistes, une source d'inquiétude car ils ont besoin, comme le dit le Ministre de l'économie Macron de « mesures encore plus radicales », lire de mesures encore plus destructrices des droits des salariés, nécessitant « un large consensus politique ». Dans ces conditions, ils cherchent par tous les moyens à diviser le mouvement pour l'affaiblir. C'est ainsi que le premier Ministre Valls est à la manœuvre. D'un côté il fustige les syndicats de salariés qui se battent, de l'autre, il reçoit les représentants étudiants et lycéens pour annoncer des mesures pour la jeunesse.
Ces mesures n'auraient évidemment jamais existé sans les centaines de milliers de manifestants qui sillonnent les rues des villes de France et sans les grèves dans les entreprises et les services. Elles sont la preuve que seule la lutte fait bouger les choses. Elles doivent encourager à poursuivre le mouvement car le compte n'y est vraiment pas !
Les problèmes des jeunes ne seront pas résolus par des mesures à la marge qui ne touchent pas au fond des problèmes. Ce qui en cause, c'est le droit pour la jeunesse de se préparer un avenir par l'éducation, le travail, la santé et ce sont précisément ces droits que le patronat et son gouvernement remettent en cause en permanence.
Dans l'action beaucoup de jeunes font l'expérience de la nature du pouvoir, de son lien intime avec les forces du capital qui régentent tout à son profit. Ils peuvent mesurer que sans organisation de lutte, sans une connaissance de leurs adversaires, ils sont en position de faiblesse.
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