«André Chassaigne doit cesser ses attaques !» : Le COUP DE GUEULE d’Alexis Corbière, dirigeant de la « France Insoumise »
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS : Le blog d’El Diablo, porteur de valeurs progressistes et patriotiques, est totalement indépendant de toute organisation politique ou syndicale.Dans le cadre des débats autour des prochaines échéances électorales, notamment de la candidature de Jean-Luc Mélenchon et du vote des adhérents du PCF, il donne à lire divers points de vue sans prendre position, du moins à ce stade du débat, pour telle ou telle option.
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Depuis des mois, comme tous mes amis engagés dans la dynamique de la France Insoumise, je mène campagne pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon. L'essentiel est là : parler aux 44,6 millions d'électeurs, et particulièrement aux abstentionnistes (près de la moitié du corps électoral depuis 2012) qui sont très majoritairement des ouvriers, employés, chômeurs, etc... bref "les nôtres" qui subissent le plus durement les mauvais choix de ce gouvernement.
Durant cette campagne, je lis régulièrement des attaques aussi méchantes qu'absurdes contre Jean-Luc Mélenchon , sa personne et notre stratégie. Quand elles viennent de la droite et de l'extrême droite j'y répond souvent, ainsi que je riposte quand ces attaques viennent de responsables du PS. Concernant celles provenant de responsables PCF j'ai souvent fait le choix par le passé de ne pas en rajouter, car j'ai bien compris qu'elles avaient un pur caractère de provocation pour mettre "100 balles" dans la machine à baffes. Je ne suis pas dupe.
Mais là, André Chassaigne va une nouvelle fois trop loin. C'est honteux. Je ne peux rester plus longtemps silencieux. Ces derniers temps l'essentiel de son activité médiatique est consacré à nous taper dessus avec acharnement et outrance, à insulter Jean-Luc Mélenchon , à salir notre campagne, sous les applaudissements du PS qui généralement reprend les mêmes arguments que lui.
A présent, totalement nombriliste, Chassaigne considère que notre stratégie est là pour détruire le PCF ou "pour l'abattre". Quel vocabulaire incroyable et inacceptable. Nous parlons de l'élection présidentielle, de l'avenir du pays et lui réduit le débat aux législatives et sa propre circonscription. Mais, au passage, puisqu'il évoque la question de sa candidature lors de la prochaine législative, qui manifestement l'obsède, en quoi serait-elle dans sa circonscription la seule légitime ? N'est-ce pas là une façon assez "auto-proclamée" de concevoir sa nouvelle candidature ? Elu depuis 1977 (soit 40 ans), en route vers un 4e mandat successif, pourquoi serait-il sans discussion le seul possible ? Les militants du PCF ont-ils déjà été consulté ? Et quand bien même, pourquoi les militants et sympathisant de "la France Insoumise" qu'il insulte soir et matin devraient ils le soutenir sans discussion, au nom de quoi devraient-ils être aux ordres de André Chassaigne ? Pourquoi devrions nous venir "manger dans sa main" le fromage d'Auvergne pour reprendre et paraphraser une expression, assez peu élégante, qu'il utilise à répétition contre nous ?
De plus dans un article du Monde, Chassaigne ose parler d'un "culte de la personnalité" à propos de Jean-Luc Mélenchon. Pas ça, pas lui. La bassesse de cette attaque est affligeante, sans en dire plus sur les références historiques glaçantes qu'elle évoque. Mais si nous utilisions le même registre, M. Chassaigne accepterait-il que l'on qualifie de népotisme ou de culte de la famille (ou de son clan) le fait qu'il est transmis son mandat de Maire... à son propre fils ? Ne serait-il pas blessé par de telles attaques ?
Maintenant je dis STOP ! Par respect pour notre intelligence collective et d'une certaine idée du débat politique, je lui demande solennellement d'arrêter ses attaques permanentes contre la France Insoumise et notre candidat. Qu'il se concentre par exemple sur le combat contre la droite et le FN...
Aujourd'hui la seule candidature pouvant empêcher un second tour droite / FN est celle de Jean-Luc Mélenchon... si Chassaigne continue à s'obstiner à nous tirer dans le dos, on s'interrogera sur les racines politiques de cet acharnement.
Alexis Corbière
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